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Vu du Parc, PSG/Monaco (1-1) en trois points

Publié le lundi 30 janvier 2017 à 12:19 par Amezienne Rehaz
Le PSG n'a pu faire mieux que 1-1 face à l'AS Monaco ce dimanche soir lors du choc au sommet de la 22e journée. Retour en trois points sur quelques uns des événements de la soirée, vus du Parc des Princes.

Le joueur : Meunier marque des points

Plutôt convaincant depuis le départ d’Aurier à la CAN, Thomas Meunier manquait d’un match référence sur ce début de deuxième partie de saison. C’est désormais chose faite. Que ce soit face à Lemar, Moutinho ou Mbappe, ses trois adversaires directs du soir, l’ancien joueur de Bruges a démontré des qualités défensives qu’on ne lui connaissait pas. D’autant plus face à des joueurs de ce profil. Appliqué, le Belge a su s’arracher sur plusieurs situations chaudes, démontrant qu’il pouvait être un candidat crédible à la double confrontation contre Barcelone. A la 69e minute, il est l'auteur d’un enchainement technique exceptionnel avec deux grands ponts consécutifs dans son couloir droit, conclu par un centre qui amène un corner pour le PSG. Cohérent avec et sans ballon, Thomas Meunier a marqué des points ce soir. Il a même failli marquer sur une reprise de volée à la sortie d’une belle action parisienne (66e). Plus qu’une concurrence entre Aurier et lui, Emery peut surtout se targuer de disposer dans son effectif de deux latéraux droits aux profils différents et donc complémentaires. A la fin de la rencontre, celui qui se démarque par sa franchise n’était pas mécontent de sa prestation : «Mon meilleur match ? Je ne sais pas mais c'est le plus mature et le plus sérieux, sans doute. Je me suis appliqué à gérer la rencontre aussi bien offensivement que défensivement. Je pense que j'ai moins couru que d'habitude mais j'ai été intelligent dans mes déplacements et dans mes courses.» Personne ne dira le contraire ce matin.

Le fait du match : Areola remplace Trapp

C’est sans s’échauffer qu’Areola est entré à la 54e minute à la place d’un Trapp blessé. L’ancien portier de Villarreal a vite rassuré ses coéquipiers sur une première frappe de Falcao (64e), puis sur un deuxième essai lointain de Bakayoko (65e). Pas des actions dangereuses, mais juste le temps pour Areola  de se mettre dans le bain de ce choc au scénario cadenassé. Mais c’était sans compter sur une fin de match difficile pour l’ancien gardien de Villarreal : à la 92e minute, il sort un ballon plutôt anodin de Cavani en corner. Par peur de voir l’arbitre siffler un coup franc indirect dans la surface de réparation ? Toujours est-il que c’est sur cette action que Bernardo Silva a égalisé. Au final, Monaco prend un point et dans les prochains jours, Areola sera sous les feux des critiques. Mais est-ce réellement de sa faute si ses défenseurs n’ont pas su sortir rapidement sur Bernardo Silva ? D’autant plus que la même occasion s’était présentée quelques minutes auparavant ? C’est un autre débat, mais en attendant Barcelone et les examens médicaux de Trapp, le débat va vite renaître : et si Areola était encore trop tendre pour un PSG aux hautes ambitions ?

Le débat : Matuidi toujours indiscutable ?

Visage fermé, regard noir, Unai Emery n’avait pas la tête des grands jours en conférence de presse d’après match. On a alors senti chez l’ancien entraîneur de Séville une rage contenue sûrement due à l’égalisation de Monaco dans les arrêts de jeu.  « Nous voulons plus de maitrise à domicile, notamment dans la possession du ballon » a clamé l’entraîneur du PSG. Mais n’est-ce pas contradictoire avec ce qu’il met en place au milieu de terrain ? Verratti blessé, personne dans l’effectif n’est à même de le remplacer. Rabiot a fait avec ses armes, plus physique et plus percutant que l’ancien joueur de Pescara. Mais le problème s’est situé de l’autre côté du trident. Et il porte un nom : Blaise Matuidi. Souvent très bon lors des grosses échéances, le niveau de l’ancien joueur de Saint-Etienne dans ce choc est contradictoire avec ce qu’essaye de mettre en place Emery dans son jeu de possession. Incapable de se situer entre les lignes monégasques, « la pieuvre » comme aime l’appeler ses coéquipiers n’a jamais su trouver le bon tempo, ni dans ses courses, ni dans son jeu avec ballon. Avec 84.6 % de passes réussies hier, Matuidi a le troisième pire ratio du PSG derrière Lucas (77,3%) et Kurzawa (80.9%) eux aussi en dedans face au leader du championnat. L’idée n’est pas d’accabler Matuidi qui, ces derniers temps, semblait avoir trouvé sa place et son rythme dans le PSG d’Emery. Mais plutôt de constater que sur un gros choc il y a eu comme une fissure. Et dans deux semaines c’est Barcelone qui arrive au Parc des Princes.


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