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Vu du Parc, PSG-Nantes (2-0) en trois points

Publié le samedi 19 novembre 2016 à 20:54 par Amezienne Rehaz
Le PSG a péniblement disposé de Nantes ce samedi en fin d'après-midi au Parc des Princes, s'imposant 2-0 grâce à Di Maria et Jesé. Retour en trois points sur quelques uns des événements de la soirée, vus du Parc des Princes.

Le joueur : Jean Kevin Augustin

«Je n’ai pas encore décidé qui va jouer le match mais il y a la possibilité qu’il y ait quelques joueurs qui aient moins joué.» En lançant cette phrase hier en conférence de presse, Unai Emery voulait relancer la concurrence. Beaucoup (nous les premiers) s’étaient imaginés voir Ben Arfa ou encore Jesé dans le onze aujourd’hui face à Nantes. Une heure avant la rencontre, stupeur à l’annonce de la composition des équipes. La surprise existait et elle avait un nom : Jean-Kevin Augustin.

Titularisé à la pointe de l’attaque parisienne, le tout récent champion d’Europe U19 a marqué les esprits de sa première mi-temps. Sans le ballon, le Titi a tout donné. Beaucoup d’appels de balle, surtout dans la profondeur, et une première touche de qualité qui ne gâche rien à la qualité de ses déplacements. Enormément recherché, il amène le premier but de la rencontre sur un crochet entre les jambes de son adversaire direct. Monsieur Letexier, l’arbitre de la rencontre décidant alors de laisser l’avantage, profitant à Di Maria. Généreux dans ses efforts, Augustin ne s’est jamais caché dans le pressing et est même venu plusieurs fois récupérer le ballon dans son propre camp. En seconde mi-temps, dans un néant collectif impressionnant, Augustin a sombré à l’image de son équipe. Une remise en retrait à Matuidi aurait pu permettre de doubler le score. Mais on n’en voudra pas au plus jeune de l’équipe d’être au diapason de ses cadres. C’est même l’inverse qui aurait été étonnant.

Après la rencontre, Unai Emery ne lui en a pas voulu et n'a pas regretté son choix du jour : «Je suis content. Il a fait une grande première mi-temps. Il a fait beaucoup d’appels en profondeur et il participe au premier but. En seconde période, il a été moins bon mais comme toute l’équipe. Mais il a fait le travail que nous voulions. Je suis content de lui avoir donné de la confiance comme pour tous les autres joueurs.»

Le fait du match : La blessure de Pastore

On aurait pu citer Angel Di Maria, sorti à 36e minute, remplacé par Ben Arfa. Mais selon Emery, il sera bien présent contre Arsenal, sa sortie servant de précaution. La blessure de Pastore, elle, a quelque chose de plus romantique, plus symbolique dans son scénario. Alors que la plupart des observateurs avisés (nous les premiers) le voient comme le dernier rouage essentiel au bon fonctionnement de l’animation offensive d’Unai Emery, l’Argentin est entré en jeu à la 82e minute, remplaçant Augustin. Sous les applaudissements d’un public acquis à sa cause, Pastore s’est permis quelques subtilités techniques histoire de se rassurer.

Et il y a cette action à la 89e minute. Une prise de balle à 25 mètres des buts, des défenseurs adverses à l’agonie et un pénalty provoqué. Le temps de le laisser à Jesé d’un signe d’approbation, Aurier, Matuidi et Maxwell venaient féliciter avec véhémence l’ancien joueur de Palerme. Comme si eux aussi étaient rassurés de voir « Ravié » de retour dans le groupe, épanoui et à nouveau copain avec le ballon. Malheureusement, si la deuxième mi-temps ne valait que pour son entrée en jeu, les arrêts de jeu venaient jeter le voile sur son avenir à court terme : Un arrêt soudain, et une sortie du terrain discrète en pleine rencontre. Comme un symbole de ce qu’il est actuellement. Un joueur de passage. Le temps de briller quelques secondes, et de donner des regrets à tout le monde.

La phrase d’Emery : « Pas facile d’être concentré »

En conférence de presse, Emery s’est montré à son avantage après la rencontre . Réceptif aux questions des journalistes, il a montré de réels progrès dans notre langue, se faisant peu ou pas aider par le traducteur qui se tenait à côté de lui. A une question sur le match terne du PSG, Emery a avoué que le calendrier n’avait pas aidé au rendement maximal de son groupe. Coincé entre la trêve internationale et le match de mercredi contre Arsenal, cette rencontre face au FC Nantes avait tout du piège. Un peu comme contre Nancy le mois dernier, où le PSG s’était difficilement imposé grâce à Lucas et Cavani. Emery n’est pas dupe, il connait ses joueurs mieux que n’importe qui et semble comprendre que certains en avaient encore sous la semelle.

S’il a loué les qualités défensives de Nantes, l’ancien entraîneur de Séville sait très bien que contre Arsenal tout sera différent. L’ambiance, l’enjeu, et même la qualité de son groupe. En attendant, le Parc des Princes se vide avec trois points dans la besace du PSG. Suffisant pour rejoindre Monaco et Nice tout en haut de notre cher L1. Et pour se préparer avec confiance, un mot cher à Unai Emery.


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