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Y a-t-il eu un vainqueur à Gerland ?

Publié le mardi 10 février 2015 à 12:44
Alors que l'OL et le PSG se sont quittés sur un match nul dimanche soir (1-1), chaque équipe tire des satisfactions de cet affrontement qui n’a rien changé au classement.

Paris a régné sur le jeu :

A l'issue du match, les regrets étaient parisiens et c'est bien légitime vu le nombre d'occasions franches. Le meilleur Lyonnais est le gardien Lopes, de façon incontestable, et les Parisiens ont largement dominé la rencontre si on regarde les chiffres. Le 1-0 était déjà bien payé à la mi-temps pour l'OL, le 1-1 est presque miraculeux. Avec pas moins de six grosses occasions, le PSG a fortement mis en difficulté une défense qui a pourtant encaissé moins de buts que la sienne cette saison en L1 (20 contre 18).

Le PSG cherchait un match référence à l'extérieur, il l'a presque désormais, au moins en terme de jeu, et il a montré qu'il était capable de se procurer beaucoup d'occasions, pour peu qu'il s'en donne la peine et arrête de jouer dans son confort. Si le PSG n'a pas pris les trois points, il est au moins reparti avec quelques certitudes en plus.

Lyon a tenu bon :

Malgré cette domination du PSG, Lyon n'a pas craqué et Lopes a tout repoussé, ou presque. C'est d'ailleurs ce qui ressortait de la plupart des déclarations lyonnaises à l'issue du match. S'ils avouent, au moins en partie, avoir été dominés dans le jeu, les joueurs de Hubert Fournier se sont trouvés au niveau dans le combat et ressortent rassurés de ce duel, seul l'arbitre les ayant fait chuter. Comme le dit Umtiti, l'OL sait qu'il « a tenu bon » face à un gros et il ne lui reste plus désormais que le derby face à Sainté et le déplacement à Marseille comme matches réellement difficiles, de quoi penser vraiment au titre. La presse lyonnaise parle d'ailleurs ce matin d'une « porte toujours ouverte pour un immense espoir » suite au match nul arraché...

S'il doit y avoir un vainqueur moral, ce serait donc plutôt l'OL, secoué mais conforté. Du côté du PSG, on peut encore regretter cette nouvelle occasion loupée de prendre la tête.

Paris monte en puissance :

C'est le coach lyonnais Hubert Fournier en personne qui l'a dit après le match : « On voit que les Parisiens mettent la surmultipliée. » Alors que Paris a longtemps souffert d'un déficit physique suite à la préparation ratée, il a pour une fois dominé et même essoré son adversaire à Gerland. Une première mi-temps à user puis une deuxième où les coups de boutoir ont fini par payer. Lyon s'est bien rebellé pendant les 10 minutes après l'égalisation mais a fini acculé devant ses cages comme durant la grosse péridoe parisienne.
Et pourtant, les Gones avaient eu deux jours de plus et un déplacement en moins pour préparer la rencontre. L'OL, et particulièrement ses deux jeunes milieux relayeurs Ferri et Tolisso, ont semblé usés, à force de devoir couvrir l'axe et les côtés. Lyon joue dans un système très exigeant physiquement pour les joueurs de couloir et Paris a bien montré comment user cette équipe.

Alors que l'OM souffre terriblement en ce moment, cela fait déjà deux équipes qui tirent un peu la langue courant février. Du côté parisien, l'épaisseur de l'effectif se fait de plus en plus sentir, malgré les quelques absents, les suspensions et les méformes.

 

S'il n'a rien changé au classement, ce nul aura permis à chaque équipe d'avoir à peu près ce qu'elle voulait : Lyon a eu dans ce point arraché une confirmation mentale et garde ses espoirs tandis que Paris a montré sur le pré qu'il était meilleur et confirme sa montée en puissance de 2015. 


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