Toujours aussi serein face à la presse avant le huitième de finale retour de son équipe face au PSG, le coach du Real Madrid Zinedine Zidane a confié qu'il s'attendait à souffrir à Paris. Mais il demande surtout à son équipe de jouer.
Un plaisir de revenir ?
«On est à Paris ici. Moi je suis Marseillais (rires). C'est toujours un plaisir de revenir en France car je ne viens pas souvent. Là, c'est particulier puisque c'est pour un match de foot. Le plus important, c'est ce qu'on va faire demain, ce n'est pas mon cas personnel. Il faut qu'on soit prêts contre une grande équipe de Paris qui va faire tout son possible pour nous rendre la tâche difficile. J'espère simplement voir un grand match de foot.»
Un but encaissé d'entrée qui pourrait être problématique ?
«Non, c'est quelque chose que tu ne peux pas contrôler. Ce qui se passera sera ce qu'il se passera. Si tu commences en menant, cela ne veut pas forcément dire quelque chose, il faut prévoir l'imprévu, que ce soit pour toi ou contre toi. Ce que je sais, c'est qu'on va faire 90 minutes ou plus sur le terrain. C'est à ça qu'on doit penser.»
Ce que change d'avoir Di Maria à la place de Neymar :
«C'est toujours pareil : cela change tout et rien à la fois. C'est un joueur exceptionnel, vous le savez vu ce qu'il a fait ici avec ce club. Maintenant, pour nous, cela ne va rien changer parce qu'il y aura certainement un autre joueur en face qui sera super motivé parce qu'il aura envie de faire un grand match. Cela ne va pas changer grand chose, peut-être par moments dans un match, mais cela ne changera rien au niveau de la motivation. Il y aura une grande équipe de Paris, avec de très grands joueurs, une équipe très compétitive.»
«On connaît très bien Di Maria, c'est un joueur spectaculaire qui a fait l'histoire du Real Madrid»
La question est relancée un peu plus tard, voici la réponse de Zidane, cette fois plus axée sur l'Argentin : «On connaît très bien Di Maria, c'est un joueur spectaculaire qui a fait l'histoire du Real Madrid. Il peut jouer à n'importe quel poste : au milieu, devant, à droite, à gauche, derrière une pointe. On sait qu'il bouge très bien sur le terrain, qu'il a une bonne frappe et qu'il est rapide. Sachant tout ça, on va essayer de mettre en place une équipe face au PSG qui pourra nous permettre de faire notre match et d'éviter qu'il nous mette en difficulté. »
Son match le plus difficile à la tête du Real ?
«Le plus difficile... Cela fait 2 ans que je suis là et avec ce groupe c'est toujours un petit peu pareil. C'est toujours difficile parce que tout le monde veut jouer. C'est une partie de mon job de diriger et de choisir et je ferai la même chose demain. Ce que je peux dire de plus ? Rien (rires).»
De l'anxiété alors que les deux équipes jouent gros ?
«On sait que demain, on va souffrir.»
«Demain, après le match, ce sera difficile pour une des deux équipes mais c'est le football et c'est pareil pour les deux équipes. On s'occupe de nous, eux d'eux, et on verra demain. Ce que je veux, ce qu'on doit faire, c'est faire un bon match. On sait que demain, on va souffrir. Mais il faudra souffrir et jouer au foot. C'est ce qui m'importe le plus.»
Plutôt des titulaires à 70% (Kroos et Modric) ou des remplaçants à 100% (Kovacic, etc) ?
«Les joueurs, il faut les avoir à 100% mais il n'y aura jamais aucun joueur qui jouera à 70 ou 80%. On est tous préparés et là pour s'entraîner donc je considère que tout le monde peut jouer demain.»
Une finale ?
«Ce n'est pas une finale non, on joue un huitième de finale retour pour se qualifier pour un quart de finale. On sait l'importance du match et le fait que ce sera très compliqué mais on a l'habitude de jouer ce genre de matches et on va essayer de le faire du mieux possible.»
Ce que le Real devra éviter de faire demain ?
«Je ne sais pas : ne pas jouer au foot ? On doit jouer, rien de plus. Ensuite, ta question, je ne sais pas quoi répondre...»
