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En 2011, Ochoa était à un filet de bœuf de signer au PSG

Publié le vendredi 28 octobre 2016 à 16:02 par Andréa La Perna
Dans les colonnes du journal espagnol El Mundo, le gardien mexicain Memo Ochoa a raconté pourquoi son arrivée au PSG a échoué en 2011.

Guillermo Ochoa avait surpris son monde en débarquant à l'AC Ajaccio en 2011. Alors portier indéboulonnable de la sélection mexicaine, il était pressenti dans des clubs plus huppés, à savoir Fulham, l'Olympiakos et surtout le PSG. «Memo» revient aujourd'hui dans les colonnes d'El Mundo sur les raisons qui ont fait capoter son transfert en direction du club de la capitale. 

«Nous étions concentrés avec la sélection. Au Centre de Haut Rendement de Mexico, on mangeait ce qu'ils nous donnaient » affirme le gardien de Grenade qui fait référence à un épisode douloureux dans sa carrière. Comme pour quatre de ses coéquipiers, un contrôle antidopage s’est révélé positif. Il a donc été suspendu par la fédération mexicaine en mai 2011. «On ne savait rien du clembuterol, même pas que c'était injecté dans le sang des vaches pour les faire grossir. Cela reste trois ou quatre jours dans ton organisme.» 1,1 nanogrammes de la substance ont été retrouvés dans son sang, soit 22 fois plus que pour Alberto Contador quand celui-ci a été contrôlé positif et déchu de nombreux titres.

Même s’il a depuis été gracié, Memo Ochoa garde un souvenir amer de ce transfert avorté : «Ce fut injuste. Une chose qui était complètement étrangère à notre contrôle a affecté ma carrière, mon futur, mon grand saut depuis l'América vers l'Europe. J'aurais pu signer à Paris, il ne manquait que le chèque du PSG.» Il avait finalement opté pour Ajaccio, un choix par défaut à première vue, mais qui était réfléchi. En effet, la chaîne de télévision mexicaine Televisa, véritable empire dans le pays et propriétaire du club América, avait obtenu les droits de la Ligue 1 en 2009. 

Guillermo Ochoa ne regrette toutefois pas son transfert en Corse : «Je suis donc arrivé à Ajaccio et j'ai été heureux là-bas. Ma première fille, Luciana, y est née. Et j'ai disputé beaucoup de bons matches.» Un restera particulièrement dans les mémoires, celui en août 2013 face au PSG, un soir où seul Cavani parvint à tromper l'invincible Mexicain, en état de grâce dans son but. Même s'il n'y a finalement jamais joué, Ochoa a au moins un grand souvenir de Paris.


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