La Juventus plus proche de signer Witsel que Matuidi (presse ita.)

L'avenir éventuel de Blaise Matuidi à la Juventus Turin pourrait bien s'obscurcir très prochainement si on en croit les derniers échos venus d'Italie. Le club turinois est en effet tout proche de faire venir le milieu belge Axel Witsel du Zenit Saint-Pétersbourg. Alors que les Russes demandaient près de 30M€ pour le joueur sous contrat jusqu'en juin 2017, ils auraient baissé leurs prétentions à 22M€, un montant bien plus acceptable. Sachant que Witsel et la Juve ont déjà un accord contractuel, l'affaire pourrait se boucler très vite et il deviendrait alors le milieu tant recherché par les Turinois pour remplacer Paul Pogba. 

Ce mardi, la presse française relate de son côté les envies de départ de Matuidi. Malgré la sortie récente d'Al-Khelaïfi concernant le fait qu'il allait rester et être prolongé, le joueur pense toujours à un départ selon L'Equipe et Le Parisien, et ce même si le club parisien ne compte pas le céder. Matuidi sait notamment que son temps de jeu est en danger à Paris et aurait plus de garanties du côté de la Juventus Turin, toujours à l'affût d'après le quotidien sportif. Des sources italiennes évoquent une Vieille Dame prête à proposer 30M€ pour le Français de 29 ans.

En attendant que le cas de Blaise Matuidi soit définitivement résolu, son sélectionneur Didier Deschamps a rappelé que sa situation n'était pas idéale : «Je ne m’inquiète pas, mais je suis sûr que Blaise ne doit pas bien vivre cette situation. Il a été un joueur cadre du PSG depuis quatre, cinq ans. C’est un international français en puissance. Sa situation actuelle ne peut pas lui plaire. Après, je ne suis pas le président ou l’entraîneur du Paris Saint-Germain pour savoir ce qu’ils veulent, ce qu’ils comptent faire. Blaise est un joueur important pour l’équipe de France. Là, ce n’est pas embêtant, mais ce n’est pas la meilleure situation. Quand on a connu plusieurs saisons comme titulaire en puissance avec beaucoup de responsabilités, c’est difficile de pouvoir accepter d’être impliqué à 80 ou 60%. A lui d’avoir les bonnes réponses par rapport aux semaines et aux mois qui viennent.»