Pastore sur son possible départ : «Sincèrement, je ne sais pas ce que je vais faire»

Est-ce que vous allez rester au PSG ?
«Je ne sais pas. Sincèrement, je retourne tout le temps sur le banc, je dois attendre quelqu'un qui se blesse ou qu'il y ait des cartons (des suspensions) pour avoir du temps de jeu. Enfin, c'est comme ça... Je savais déjà que ce ne serait pas facile cette année mais on va voir jusqu'à mercredi (NDLR : date de la fin du mercato hivernal). Sincèrement, je ne sais pas ce que je vais faire.»

On vous sent agacé par la situation...
Oui, parce que ce n'est pas ce que je voulais faire. J'avais toujours en tête de rester ici plus longtemps mais les années passent. C'est un club qui change beaucoup de joueurs tous les ans et c'est normal que les joueurs qui sont ici depuis longtemps changent aussi. Mais je suis déjà resté presque sept ans, c'est déjà bien (sourire).

Tu as envie de quoi ? De retourner en Italie ?
J'ai envie de jouer ! Cela fait presque deux ans que je ne joue pas beaucoup. L'année dernière, je pense que j'ai joué seulement 10 matches (NDLR : en fait 23) avec mes problèmes physiques et les décisions de l'entraîneur. Mais c'est de la faute de personne, c'est seulement moi et savoir quel poste je peux jouer dans l'équipe. Aujourd'hui, je sais que je suis le troisième changement, le quatorzième homme. C'est un peu difficile car je voulais aussi jouer ma carte pour aller au Mondial. J'ai encore cette chance car il reste trois ou quatre mois et, si je ne joue pas cette chance et que je ne suis pas dans le groupe de la sélection à la fin de l'année, je vais avoir quelque chose de planté dans la tête. Et je ne veux pas ça. Après, c'est vrai que ce n'est pas facile de partir d'ici. C'est une ville que j'aime beaucoup, le club aussi, les amis que j'ai ici. C'est une décision difficile, que je n'ai pas encore prise. Le club non plus n'a pas pris de décision et on attend.

C'était ton dernier match au Parc ce soir ?
Je ne sais pas (sourire). Je ne veux pas penser à ça.

Qu'est-ce que vous attendez ?
Moi, je ne sais pas. Ce n'est pas une décision facile à prendre. Sincèrement. C'est tout.»

Au micro de la presse écrite, le joueur va tenir un discours très similaire, mettant la pression pour avoir plus de temps de jeu afin d'aller au Mondial. Il va aussi évoquer les destinations possibles et avouer que c'est principalement l'Italie qu'il vise : «Ça dépend quel club (le veut), le club doit avoir besoin d'un joueur comme moi, ce n'est pas partir pour partir. Je suis heureux ici. [...] L'inter est un grand club, l'Italie est un Championnat que je connais, que j'aime beaucoup. Le pays de ma femme. L'aspect familial est important pour moi.»