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Wenger veut garder Alexis Sanchez, le Bayern ne veut pas commenter

Publié le mercredi 24 mai 2017 à 17:58 par Philippe Goguet
Devant la presse, Arsène Wenger a réaffirmé vouloir conserver Alexis Sanchez malgré son contrat qui court jusqu'en 2018 seulement. Côté bavarois, on préfère garder le silence.

Alors qu'Arsenal joue ce samedi contre Chelsea la finale de la Coupe d'Angleterre, l'entraîneur des Gunners Arsène Wenger a dû s'exprimer en conférence de presse concernant l'avenir très incertain de son attaquant Alexis Sanchez, plus que jamais annoncé sur le départ après que son équipe ait loupé la qualification en Ligue des Champions.

Devant la presse, Wenger a tenté de faire respecter son club : «Personne n'est en fin de contrat donc ce sera notre entière décision (s'il y a un départ). Je crois juste que nous, le club, avons un gros travail à faire durant l'été car nous voulons conserver des joueurs comme Alexis et mettre fin aux spéculations. [...] Alexis n'est pas en fin de contrat. Je voudrais juste vous rappeler que celui-ci termine en 2018.» Le manager va même aller jusqu'à expliquer qu'«être un professionnel, ça veut dire être performant jusqu'à la fin de votre contrat» alors que le Chilien est cette saison encore le meilleur joueur de son équipe.

Pour l'heure, c'est le FC Bayern Munich et Manchester City qui semblent le mieux placés sur le dossier et l'un des boss du club bavarois, Karl-Heinz Rummenigge s'est exprimé dans le Süddeutschen Zeitung à propos des transferts de son club. Après avoir expliqué qu'il avait une feuille de route très claire, il va se fermer concernant d'éventuelles confessions : «Je ne vais pas commenter les noms, il y a beaucoup de rumeurs autour des joueurs pour le moment.» Il ajoute tout de même un indice concernant les cibles du Bayern : «C'est clair que la qualité (du joueur) est la priorité absolue à notre niveau.»

Et alors que le tabloïd allemand Bild avance que le Bayern ne serait pas prêt à tout pour faire venir le Chilien, notamment au niveau salarial, Rummennigge confirme plus ou moins cette tendance en refusant toute surenchère venue d'Angleterre :«Le marché définit les prix. Nous ne comptons pas suivre chaque non-sens venu de cette île. [...]Notre philosophie économique est bien connue, elle est basée sur des valeurs sérieuses et solides, et je compte bien m'y tenir.»


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