Winamax s’excuse auprès de Mbappé sous la pression de la FFF

Ce qui pouvait être qu’une énième blague de mauvais goût de la part de Winamax sur son compte Twitter aura en réalité fini par être la goutte d’eau faisant déborder le vase. Il y a deux semaines, pendant la trêve internationale, l’opérateur de paris sportifs, habitué aux blagues limites et graveleuses, avait mis en scène Wilfried Mbappé dans une position pour le moins extravagante. En réaction, Kylian Mbappé avait dénoncé le tweet en pointant du doigt les excès causés par les paris sportifs. 

En effet, l’attaquant de 23 ans avait refusé de participer à des opérations marketing prévues avec l’Équipe de France pendant la dernière trêve internationale, refusant d’associer son image avec des marques qu’il considère dérangeantes comme les enseignes affiliées à la malbouffe ou aux paris sportifs. Pour Mbappé, il n’y avait donc pas meilleur exemple que ce tweet irrespectueux pour se mettre l’opinion publique dans la poche. Si le tweet avait rapidement été supprimé, les excuses ont tardé à venir puisque Winamax ne les a présentées qu’hier, soit deux semaines après l’affaire. 

Et il y a fort à parier que sans l’intervention de la Fédération Française de Football et de son président Noël Le Graët, l’opérateur de paris sportifs n’aurait sans doute jamais répondu à Kylian Mbappé. D’après le site SportBusiness.Club, le président de la FFF et d’autres acteurs du football sont excédés depuis un certain temps par la manière de communiquer de Winamax sur Twitter. Ainsi, Noël Le Graët a saisi l’occasion pour recadrer le site de paris sportifs. 

Ainsi, le 8 avril, la FFF a fait parvenir un courrier à l’opérateur de paris pour les sommer de s’excuser auprès de Kylian Mbappé, d’une part, mais aussi leur demandant de modifier son concept de communication, basé sur de l’ironie parfois limite. Si tel n’était pas le cas, la FFF a menacé de retirer le droit à Winamax de proposer des paris sur les compétitions de football en France. D’où l’arrivée du communiqué hier soir, date limite à la pression mise par la Fédération :