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Avec un bon Neymar, le Brésil s'impose 2-0 face à l'Equateur

Publié le vendredi 1 septembre 2017 à 5:41 par Jonas Satin
Avec un Neymar omniprésent, le Brésil s'est imposé 2 buts à 0 face à l'Equateur, enchaînant une neuvième victoire consécutive. La sélection brésilienne a passé toute la deuxième période avec trois parisiens dans sa défense.

Seule équipe de la zone CONMEBOL déjà qualifiée pour la Coupe du Monde 2018 en Russie, le Brésil abordait ce match face à l’Equateur sans la moindre pression. La pression était du côté de la Tri qui, 6e à trois points de l’Argentine (+1), espérait bien faire un résultat à l’Arena do Grêmio pour rester au contact, alors qu’elle joue l’Albicéleste lors de la dernière journée.

Le Brésil assuré de teminer premier

La première période n’est pas très agitée et les deux formations rejoignent les vestiaires dos à dos. Thiago Silva remplace Miranda et forme la défense centrale avec Marquinhos. Le Brésil impose un rythme un peu lent au Venezuela et accélère quand ils en ont envie. Sur un corner frappé par Willian, Paulinho, lâché par le marquage, a le temps de rater son contrôle et d’ensuite frapper pour ouvrir le score (68e).

A la suite d’un une-deux magnifique avec Gabriel Jesus, très en jambes ce soir, Coutinho conclut et fait le break pour le Brésil (76e). La Seleção s’impose tranquillement mais sûrement 2 buts à 0 et est maintenant assurée de terminer 1ère du classement. De son côté, l'Equateur ne doit plus faire d'erreur s'il veut espérer se qualifier à la Coupe du Monde 2018.

Neymar omniprésent

Neymar a été le joueur du PSG le plus en vue ce soir. Hyperactif, omniprésent – même parfois trop –, le néo-Parisien, même s’il n’a pas été directement décisif, a signé un match de bonne qualité. Toujours à la recherche de l’espace pour faire la différence, il a très souvent attiré sur lui trois défenseurs, ce qui amenait des coup-francs et laissait, forcément, des trous pour décaler ses coéquipiers. Le numéro 10 brésilien aurait pu être décisif à plusieurs reprises, mais a un peu pêché dans le dernier geste.

Du côté de la défense brésilienne, parisienne aux trois quarts pendant la 2e période, elle n’a pas été très sollicité et n’a jamais vraiment été mise en danger par l’attaque équatorienne. Thiago Silva, pas attentif sur le coup, a quand même fait une petite erreur, se faisant prendre le ballon sur une phase offensive, mais Marquinhos a récupéré le ballon dans les pieds d’Enner Valencia (62e). Daniel Alves, lui, aurait pu signer une passe décisive sur un centre déposé sur la tête de Gabriel Jesus, mais ce dernier n’a pas réussi à tromper le portier adverse (56e). 


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