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Buteur et inarrêtable, Verratti a régalé avec l'Italie

Publié le mardi 26 mars 2019 à 23:38 par Matthieu Martinelli
Carton plein pour l’Italie, victorieuse 6-0 du Liechtenstein (Sensi, Verratti, Quagliarella x2, Kean, Pavoletti) à l’issue d’une partie outrageusement dominée, trois jours après son succès face à la Finlande. Une entame idéale dans la course à l’Euro 2020, et un moment d’histoire qui s’est écrit sous nos yeux ébahis : Marco Verratti a joué tout le match et marqué.

Si la faiblesse attendue de l’opposition a permis à Roberto Mancini d’effectuer une large revue d’effectif, c’est avec les mêmes principes de jeu introduits depuis sa prise de fonction que l’Italie s’est présentée au stade Ennio Tardini de Parme. Depuis l’automne, la Squadra Azzurra est en effet engagée dans un processus contre-culturel d’assimilation du jeu de position qui en ressort consolidée un peu plus à chaque sortie.

Pour rappel, les Azzurri présentent une phase offensive structurée et élaborée, autour de mécanismes simples : l’arrière droit (ce soir, Mancini) resserre au niveau de ses défenseurs centraux pendant que l’arrière gauche (Spinazzola) monte, l’ailier gauche (Kean) se recentre pendant que l’ailier droit (Politano) s’écarte, formant en possession un 3-4-3 conçu pour monopoliser le ballon autour du duo Jorginho-Verratti. Avec parfois des nuances, comme ce soir, où les offensives transalpines dessinaient bien souvent un 3-5-2, avec Jorginho seul devant la défense et Verratti installé plus haut comme relayeur gauche, à l’image de ce que le Parisien a pu expérimenter en club avec Leandro Paredes face à Dijon en Coupe de France par exemple.  

Un choix du Mancio qui s’expliquait facilement : l’Italie n’avait aucunement besoin de son maître à jouer pour effacer la première ligne d’une équipe qui ne pressait pas, à l’inverse, sa vista et sa qualité de passe devaient être les meilleurs atouts des azzurri pour percer le bloc bas qui les attendait. La Nazionale faisant le siège des buts adverses pendant tout le match, l’influence de Verratti se fit sentir plus haut, à la dernière passe, sur des dribbles offensifs avant un décalage ou à la récupération à la perte dans les 30 mètres adverses. Ainsi que sur des frappes, pas moins de quatre au total, dont celle du 2-0 et une autre sauvée de la main sur la ligne de but entraînant un pénalty et un carton rouge côté adverse.

 

En résumé, s’il faut évidemment relativiser compte tenu de la qualité des oppositions, et si les limites de cette équipe sont bien visibles, les dynamiques de la Nazionale et de Verratti semblent enfin s’épouser, avec le natif de Pescara en fer de lance d’une sélection qui fait le choix assumé de renouveler ses idées et ses interprètes.


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