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Cavani propulse l’Uruguay en quarts mais sort blessé

Publié le samedi 30 juin 2018 à 23:23 par Matthieu Martinelli
Au terme d’un duel que l’on pourrait qualifier de « fratricide » tant les deux sélections partagent des idées de jeu similaires, l’Uruguay est venu à bout des Champions d’Europe portugais (2-1) grâce à un doublé d’Edinson Cavani. C’est donc la Celeste qui aura la lourde tâche d’affronter l’Equipe de France en quarts de finale de la Coupe du Monde.

Si, avant-match, certains redoutaient une confrontation fermée entre ces deux équipes davantage réputées pour la qualité de leur organisation sans ballon que pour leur inspiration avec, il n’en a rien été, l’ouverture du score précoce de Cavani contraignant le Portugal à prendre l’initiative et ce jusqu’au coup de sifflet final. La bonne surprise, indispensable pour que la rencontre soit agréable, aura résidé en la bonne tenue de l’équipe d’Uruguay avec le ballon, les hommes du Maestro Tabárez ayant les idées assez claires quant à leur façon de ressortir le ballon et de faire mal au Portugal.

Et c’est peu dire qu’Edinson Cavani, en compagnie de son compère d’attaque de toujours en sélection Luis Suárez, aura joué un rôle déterminant dans le triomphe charrúa. Poursuivant sur la lancée de son excellent Mondial, le parisien se sera montré d’une disponibilité de tous les instants et aux quatre coins du terrain. Qu’il s’agisse de proposer un long appel de l’axe vers le côté pour permettre à son équipe d’avancer, d’offrir une solution en appui et dos au but pour faire remonter le bloc, ou de revenir à hauteur de ses milieux de terrain afin d’empêcher que le Portugal ne puisse progresser dans l’axe, Cavani a été partout, combinant générosité et précision, quantité et qualité.

Et pour couronner un match qui signe sans doute son changement de dimension dans l’histoire de sa sélection et dans la hiérarchie des meilleurs attaquants du globe, El Matador aura inscrit son nom par deux fois au tableau d’affichage, et ce alors que la réussite semblait le fuir depuis le début de la compétition malgré ses efforts. Le premier but témoigne de l’étonnante confiance de l’ancien napolitain dans ses moyens techniques depuis le début du tournoi puisqu’il naît d’un renversement de jeu vers Suárez d’une précision chirurgicale, et le deuxième, une frappe enroulée en une touche dirigée petit filet opposé « à la Thierry Henry », rappela au monde ses qualités intactes de marqueur de buts.

Seule fausse note, et elle est de taille, une blessure au mollet à vingt minutes de la fin le contraignant à quitter prématurément ses coéquipiers, mais il faut souhaiter pour le football qu’elle ne l’empêche pas de tenir sa place vendredi prochain face à l’Equipe de France


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