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Du vent et de la castagne pour l'Argentine, Paredes au milieu de la bagarre

Publié le mardi 26 mars 2019 à 23:32 par Simon Piotr
Après une déconvenue face au Venezuela, c’est sans Lionel Messi que l’Argentine a affronté le Maroc ce mardi soir. Dans une rencontre qui a vite tourné au pugilat, les Argentins ont malgré tout arraché la victoire. De nouveau titulaire, le parisien Leandro Paredes a participé aux échauffourées, sans vraiment beaucoup peser sur le jeu.

Avis de tempête sur Tanger

Le Maroc étant visiblement frappé par une tempête de vent, les conditions météorologiques n’ont pas aidé à la pratique normale du football. La caméra principale du match elle-même était prise de tremblements à cause des rafales. Mais les esprits étaient aussi agités que la météo. À domicile, dans une bonne dynamique de résultats et peut-être vexés (à tort ou à raison) par l’absence de Messi, les Marocains ont abordé ce match visiblement très motivés. Loin de l’atmosphère feutrée et polie de la plupart des matchs amicaux, le match s’est déroulé dans des conditions quasi apocalyptiques. 

Tandis que le vent gâchait la plupart des actions, les 22 acteurs étaient plus là pour en découdre que pour jouer, la rencontre prenant souvent l’air d’un mauvais derby d’Amérique du Sud. Le Maroc a dominé la première demi-heure, supérieurs aux Argentins dans la tenue du ballon et dans l’intensité. L’Argentine et son 3-4-3 ont pu rééquilibrer un peu les débats par la suite mais le match restait parfaitement indigent (deux tirs cadrés et une trentaine de fautes en première mi-temps). C’est au bout d’un deuxième acte du même acabit que l’Albiceleste a pu gratter la victoire par un déboulé de Correa bien conclu, seul tir cadré de son équipe durant la mi-temps. 

Un Paredes au niveau de son équipe

Au milieu de tout ça, Paredes s’est plus illustré par les coups qu’il a donnés que par les ballons qu’il a distillés. Si certains doutaient de son vice ou de sa brutalité par rapport à une autre sentinelle parisienne avant lui, Thiago Motta, il a dû faire taire les sceptiques sur ce match. Coups de coude, tacles par derrière, excès d’engagement, pied haut, la panoplie complète du bandit du milieu, les agressions côtoyant les bonnes interventions. 

Techniquement par contre, on repassera. S’il avait pu égayer son match terne de quelques gestes de classe face au Venezuela, il n’y a globalement rien à retenir de cette partie hormis un coup franc détourné qui aurait pu ouvrir le score et un beau corner repris au-dessus de la barre par une tête argentine. Non pas qu’il ait tout raté, mais il est difficile d’apprécier les qualités du joueur dans un tel marasme collectif qu’il n’est pas capable de corriger avec son seul talent technique, malgré le passage au 4-2-3-1 à la pause.

L'exploit aura été de passer ses 75 minutes de présence sur le terrain sans recevoir d’avertissement vu le volume et la violence des fautes. Le PSG peut néanmoins se féliciter de voir son joueur rentrer intact à Paris.


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