La trêve internationale est désormais terminée et le bilan est à la fois bon et cruel pour le PSG : les joueurs déjà en forme ont été très exploités tandis que certains qui avaient besoin de jouer n'ont pas forcément été beaucoup utilisés.
Les joueurs déjà prêts ont été très exploités
Depuis le début de la saison, le onze d'Unai Emery n'a que peu changé et le technicien parisien s'est justifié concernant cette pratique en expliquant qu'il faisait confiance aux joueurs ayant fait la préparation et débuté les premiers matches aevc succès. Certains joueurs parisiens sont déjà en pleine forme ou proche de leur meilleur niveau à l'image de Kimpembe, Kurzawa, Rabiot, Di Maria ou encore Cavani. Les sélectionneurs nationaux s'en sont bien rendus compte puisque ce sont les joueurs Parisiens qui ont joué les deux rencontres de la trêve internationale. Seul Cavani n'a pas joué les 180 minutes puisqu'il est sorti à la 72e lors du deuxième match mais il a au moins gagné un peu de confiance avec son doublé.
On peut également rajouter à cette liste Marquinhos, rentré des JO au Brésil avec 6 matches complets en 15 jours dans les jambes, préservé à Monaco, et de nouveau utilisé pendant 2 rencontres en intégralité avec le Brésil. Depuis le début de la saison, le défenseur central a joué 8 matches complets avec sa sélection mais aucun avec le PSG... Une utilisation du joueur qui ravira probablement son employeur et son entraîneur. Pour le match de vendredi, le joueur est forcément incertain, usé par ses matches en sélection et le trajet du retour.
Matuidi et Verratti, pas assez utilisés ?
Ceux qui n'avaient pas forcément besoin de jouer pour être en forme ont donc été très exploités, Kimpembe montrant même parfois quelques signes de fatigue avec les Espoirs tandis que ceux qui auraient voulu jouer n'ont pas forcément été utilisés à fond. Le cas le plus flagrant est celui de Matuidi. Débarqué en équipe de France avec une petite heure de jeu au compteur, il a joué 63 minutes en deux matches avec les Bleus. Son sélectionneur Didier Deschamps a beau expliquer qu'il doit jouer pour être performant, il ne l'a pas beaucoup fait jouer pour autant et le joueur est toujours hors de forme.
Le cas de Verratti est finalement assez similaire. Avant le premier match face aux Bleus, il déclarait devoir désormais enchaîner les matches pour retrouver la forme. Son sélectionneur Giampiero Ventura ne l'a qu'à moitié écouté puisqu'il lui a fait jouer 120 minutes en deux rencontres. Sa titularisation a toutefois eu lieu dans le match qui n'était pas amical mais le petit hibou a dû piocher dans ses réserves du moment, la Nazionale jouant plus d'une demi-heure à 10 contre 11. Pour un retour en douceur, on repassera...
Enfin, Alphonse Areola a de son côté goûté au banc de touche, comme attendu et comme au PSG. Pour lui, le début de saison est porteur d'espoirs mais sans aucun temps de jeu.
Krychowiak, Meunier, Augustin, une trêve qui fait du bien ?
Si l'on peut se demander à quel point cette trêve internationale a été néfaste pour le PSG, probablement privé de certains joueurs pour le match contre Saint-Etienne en raison de leur retour tardif, certains ont tout de même bénéficié de ce passage en sélection. On pense notamment aux joueurs peu voire pas du tout utilisés jusque là par Unai Emery. L'exemple le plus frappant concerne Grzegorz Krychowiak, titularisé par la Pologne et pas vraiment dans le rythme durant les 90 minutes qu'il a jouées. Dommage pour le PSG, la sélection polonaise était une des rares à ne jouer qu'un seul match durant la trêve et le milieu défensif a dû se contenter de cet unique match pour se relancer physiquement.
Du côté de la Belgique, Thomas Meunier a en revanché profité à fond de la confiance du nouveau sélectionneur belge et a joué deux matches complets en quelques jours, lui qui n'en avait pas joué depuis l'Euro au mois de juin. Il s'est montré excellent et en très bonne forme, une bonne nouvelle pour le PSG alors que Serge Aurier est actuellement blessé et pense louper les deux prochains matches.
Enfin, il reste le cas de Jean-Kevin Augustin, inutilisé par Unai Emery depuis le début de la saison. Le joueur a eu droit à 90 minutes environ répartis en deux matches avec la sélection Espoirs qu'il découvrait à l'occasion. Aligné ailier droit en Ukraine, il n'a pas vraiment goûté à ce cadeau empoisonné. Quelques jours plus tard, il sera en revanche bien plus intéressant comme avant-centre contre l'Islande et se montrera à son avantage.
