L'Italie de Verratti a eu chaud en Macédoine

Trois jours après la réception de l'Espagne, l'Italie se déplaçait du côté de Skopje en Macédoine et les troupes de Giampiero Ventura s'en sortent avec une victoire 3-2 pas loin d'être miraculeuse tant les Italiens, dont Marco Verratti, ont été secoués. 

L'Italie victorieuse mais fortement mise en danger

Dans cette rencontre qui promettait d'être une attaque-défense, l'Italie s'est présentée avec un dispostif très offensif qui ressemblait pratiquement à un 3-1-6 dans laquelle elle n'a jamais été été à l'aise au cours du match, les trois défenseurs et Verratti étant coupés du reste de l'équipe de façon très régulière. La Macédoine va ainsi toucher la barre et régulièrement déchirer la Nazionale sur des contres au cours de la première périore mais c'est pourtant Belotti qui ouvre le score à la demi-heure de jeu sur un corner de Bernardeschi. A la pause, le score était pour le moins flatteur.

C'est à l'heure de jeu que la partie bascule avec deux buts coup sur coup des Macédoniens et un black-out total des joueurs italiens, Verratti en tête. Le milieu du PSG enchaîne une mauvaise passe sur l'égalisation et une mauvaise intervention sur le but du 2-1, marqué dans la foulée. Buffon évite même le pire et l'Italie va se relever, au moins autant que la Macédoine s'écroule physiquement. En fin de rencontre, Candreva donne deux balles de buts à Immobile qui ne se fait pas prier (75e et 90e) et offre les trois points de la victoire malgré une prestation très inaboutie.

Verratti a souffert, pas aidé par son coach

Titulaire (très) seul devant la défense, Marco Verratti a joué les 90 minutes de la partie et a régulièrement souffert des choix tactiques pour le moins osés de son sélectionneur, le petit milieu se retrouvant régulièrement à 30 mètres de ses partenaires devant lui. C'est dans cette situation compliquée qu'il perd par exemple la balle sur l'égalisation macédonienne. Autre conséquence du suicide tactique de Ventura, il s'est régulièrement retrouvé en grande difficulté sur les contres des locaux.

Pour autant, tout n'est pas à jeter dans son match et le milieu du PSG a également fait de jolies différences dans l'orientation du jeu. C'est notamment lui qui décale parfaitement Candreva dans la surface sur le but de l'égalisation quand la Nazionale était au plus mal. Parmi les ballons marquants qu'il a joués, il donne une passe décisive à Parolo qui sera refusée de façon injuste pour un hors-jeu inexistant.