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Le Brésil se défait de l'Argentine, Marquinhos sort sur blessure

Publié le mercredi 3 juillet 2019 à 8:58 par Luca Demange
Le Brésil de Thiago Silva et Marquinhos s'est imposé 2-0 cette nuit face à l'Argentine de Leandro Paredes et Angel Di Maria et affrontera le Chili ou le Pérou dimanche en finale de la Copa América.

Cinq ans après son humiliante défaite 7-1 face à l'Allemagne, en demi-finale de sa Coupe du Monde, le Brésil retrouvait le Mineirão de Belo Horizonte cette nuit pour le choc face à l'Argentine de Leo Messi, cette fois en demi-finale de la Copa América. Et au terme d'un match équilibré, où l'Argentine a touché deux fois les montants par Agüero et Messi et aurait pu bénéficier de deux penaltys (notamment sur une faute incroyable sur Otamendi), c'est finalement le Brésil, réaliste et toujours aussi solide derrière, qui s'est imposé 2-0 et a validé son billet pour la finale.

Le premier but brésilien a été inscrit par Gabriel Jesus après un superbe numéro de Dani Alves, qui a décalé sur la droite Roberto Firmino avant que ce dernier ne serve l'attaquant de Manchester City dans l'axe (19e). Un vrai soulagement pour Gabriel Jesus qui n'avait plus marqué avec la Seleção depuis 724 minutes en match officiel. C'est d'ailleurs lui qui a offert le deuxième but du match à son compère d'attaque Roberto Firmino. Au départ de l'action, les Argentins réclament un penalty sur Agüero, accroché dans la surface par Dani Alves. Thiago Silva dégage, Jesus profite de l'hésitation de Foyth pour récupérer le ballon, accélère, résiste au retour d'Otamendi et sert parfaitement le buteur de Liverpool en retrait (71e). Ce dernier ne se fait pas prier et pousse la ballon au fond des filets. Les Argentins ne s'en remettront pas.

Dimanche, le Brésil retrouvera le Maracanã six ans après la finale de la Coupe des condéférations 2013 gagnée face à l'Espagne. La bande à Tite affrontera soit le Chili, double tenant du titre, soit le Pérou. Deux équipes qui s'affrontent cette nuit à Porto Alegre.

Les performances des Parisiens :

Thiago Silva : Un match fantastique encore une fois du capitaine parisien, grand artisan du 5e clean-sheet de son équipe. Le Brésil atteint la finale sans encaisser le moindre but de la compétition. C’est du très bon Thiago Silva que l’on voit depuis le début de la Copa America.

Marquinhos : Prestation à nouveau solide jusqu’à la 64e minute où il est contraint de laisser ses partenaires à cause d’une blessure musculaire. Certains médias brésiliens parlent aussi d'un virus (un lien avec les oreillons de Richarlison ?). On le sent nourrit par la complicité qu’il entretient avec Thiago Silva en club, il est bon. Miranda est entré à sa place et fut un peu moins en jambes.

Paredes : Sans doute l’Argentin qui a touché le plus de ballons. L’Argentine est une équipe scindée en deux, qui a beaucoup de mal à organiser le jeu. Paredes a commis des fautes, c’était un match très engagé (31 fautes au total). Vu d'Argentine, l’impression qui se dégage est que Paredes a encore été un des meilleurs joueurs de l’Albiceleste dans son rôle de Numero Cinco. Pour l’anecdote, il place un missile en première mi-temps qui fuse à quelques centimètres de la lucarne d’Alisson.

Di Maria : Il est sorti du banc à l’heure de jeu pour prendre la place de Acuña. Comme d’habitude dans cette Copa America, peu en verve. Il n’a pas montré grand-chose et n’exprime pas ses qualités habituelles en club, signe de son inconstance. On a retrouvé le Di Maria que l’on a au PSG dans ses passages à vide au cours de la saison. Il n’a pas su peser pour son équipe. Finalement, le Brésil fait le break à la 71e, soit 10 minutes après son entrée.

Neymar : Toujours au coeur de nombreuses rumeurs, Neymar était bien présent à Belo Horizonte pour assister au match et a fêté la victoire au milieu de ses coéquipiers à l'issue du match.

Enfin, un petit mot quand même sur Dani Alves, qui a livré encore un match grandiose face aux Argentins. Il a d'ailleurs été élu homme du match et la presse brésilienne salue ce matin sa «performance spectaculaire», que ce soit son action qui amène le premier but, ou sa capacité à «à calmer le jeu, avec intelligence au moment où c'était chaud». «Il a remporté quasiment tous ses duels», résume GloboEsporte. Dimanche, il pourrait gagner le 40e trophée de sa carrière. Respect.


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