Le mystère Lo Celso agite la presse argentine

En novembre dernier, c'est le sélectionneur national argentin actuel Jorge Sampaoli qui avait offert sa première sélection à Giovani Lo Celso, une décision inattendue vu que le joueur ne jouait pas beaucoup à Paris. Quelques mois plus tard, alors que l'Albiceleste vient de se faire sortir par la France dès les huitièmes de finale de la compétition, la presse locale s'interroge sur le drôle de sort réservé au milieu du PSG, passé de pratiquement titulaire quelques jours avant le début de la compétition à un Mondial intégralement passé sur le banc de touche.

Le dernier match amical avant le départ en Russie avait pourtant été très réussi par Lo Celso, très bon contre Haïti, et surtout complémentaire avec Lionel Messi, un point clé pour intégrer le onze de départ de l'Argentine. Peu à peu, il va toutefois glisser de ce rôle de titulaire qu'il avait connu durant toutes ses premières sélections à celui de remplaçant. C'est d'abord à l'entraînement que Lo Celso va rejoindre le camp des remplaçants, Sampaoli lui préférant lors de ses très nombreux essais tous les joueurs possibles au milieu du terrain, même un Maxi Meza pas forcément attendu dans ce rôle.

Le journal sportif Olé avance que le milieu parisien de 22 ans n'a pas convaincu lors des séances du stage de préparation qui avait lieu à Barcelone juste avant le Mondial et c'est une des explications à cette soudaine disparition de celui qui s'était fait sa place sans souci dans les 23. Le sélectionneur a alors estimé qu'il n'avait visiblement pas sa place dans le 11 pour le premier tour, et encore moins pour le 8e contre la France. Reste qu'aucune confirmation n'est réellement arrivée concernant cette version et que la presse argentine reste prudente, le sélectionneur ayant multiplié les essais en donnant surtout le sentiment de se perdre.

Et alors que Sampaoli s'est tactiquement complètement loupé durant cette Coupe du Monde, le mystère Lo Celso n'en est qu'un de plus parmi les nombreux choix ratés du sélectionneur. A 22 ans, le gaucher a au moins pour lui l'avenir devant lui, au sein d'une équipe, et même d'une fédération, complètement à reconstruire.