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L'Ukraine tient l'Italie et Verratti en échec

Publié le jeudi 11 octobre 2018 à 8:38 par Matthieu Martinelli
L'Italie de Marco Verratti n'a pu faire mieux que 1-1 face à l'Ukraine mais la Nazionale a tout de même montré du mieux dans le jeu, particulièrement en première période. C'est notamment le duo du milieu du PSG avec le métronome de Chelsea Jorginho qui a fait du bien.

A l’issue d’une rencontre qu’elle a longtemps dominée en monopolisant le ballon tout en ayant des difficultés à accélérer et à concrétiser, l’Italie n’a pu faire mieux qu’un match nul 1-1 face à l’Ukraine au stade Luigi Ferraris de Gênes, au but de Bernardeschi à la 55ème minute répondant une égalisation de Malinovskyi quelques minutes plus tard. Après une première mi-temps plaisante, lors de laquelle elle a confisqué le ballon et imposé le jeu dans le camp ukrainien, la Nazionale a progressivement perdu le fil, ralentissant le rythme et latéralisant son jeu, tout en concédant davantage d’opportunités aux hommes d’Andriy Shevchenko. Organisée en 4-3-3 autour d’un milieu de « toque » composé de Jorginho, Verratti et Barella, et d’une attaque mobile sans référence fixe avec Insigne en faux numéro 9, la Squadra Azzurra tente encore d’apprivoiser un nouveau style, et le processus, rendu laborieux par le manque de talents à disposition, n’en est encore qu’à ses premiers balbutiements. 

Figure de proue de cette Italie qui se veut « espagnolisante », Marco Verratti s’est retrouvé, sans doute pour l’une des premières fois depuis qu’il a débuté en sélection, au coeur d’un contexte collectif qu’il connaît. Flanqué d’un numéro 6 organisateur en la personne de Jorginho, le milieu parisien n’a pas tardé à retrouvé des automatismes similaires à ceux qu’il avait avec Thiago Motta, les deux hommes échangeant une cinquantaine de ballons en 70 minutes et alternant leurs positions en phase de construction. Avec deux joueurs aussi spécifiques à la base du jeu, l’Italie n’eut donc que peu de difficultés à relancer et à s’installer dans le camp adverse, bénéficiant en outre de la mobilité des Insigne, Barella ou Bernadeschi entre les lignes en soutien, sans réussir toutefois à déséquilibrer de façon répétée le bloc adverse.

Une fois positionnés en nombre dans la moitié ukrainienne, les hommes de Mancini pouvaient alors déployer un pressing haut que Verratti accompagnait en première ligne aux côtés de l’attaquant, à l’instar de ce qu’il faisait lors des années Blanc au PSG. Moins de réussite en revanche dans le jeu long pour le petit italien, les Ukrainiens coupant bien la profondeur et le juge de ligne signalant à tort un hors-jeu sur une belle ouverture vers Barella avant la pause, ainsi que sur coups de pied arrêtés, hormis en début de match lorsqu’il trouva, sur un corner joué à deux, Bonucci seul aux six mètres qui vit sa volée repoussée par Pyatov. Après un début de deuxième mi-temps lors duquel l’intensité que mettaient les Italiens avec le ballon retomba faute de mouvements, Verratti fut remplacé à la 70ème minute de jeu par Bonaventura, non sans avoir auparavant récolté son carton jaune traditionnel.


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