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L’Uruguay à l’usure, Cavani étincelant

Publié le vendredi 15 juin 2018 à 16:05 par Matthieu Martinelli
Au terme d’un match disputé, entre deux équipes qui se ressemblaient, l’Uruguay est finalement venu à bout d’une équipe d’Egypte accrocheuse mais qui a faibli sur le dernier tiers du match, grâce à un but sur corner de Giménez à la dernière minute du temps réglementaire. En pointe, Cavani a brillé, dans une registre bien plus large que ce qu'il montre actuellement en club.

Le ton fut donné dès le début de la rencontre. Aussi bien l’Egypte que l’Uruguay, toutes deux organisées dans un 4-4-2 en bloc médian sans la balle, allaient se montrer prudentes, alternant pressing et repli, et, en raison de l’écart technique entre les deux équipes, ce fut à l’Egypte de céder l’initiative la plupart du temps et de miser sur des transitions, l’Uruguay récupérant le mistigri de la possession. Et dans ce domaine, la Celeste a affiché des limites qui lui sont familières. Malgré les conductions de Godín, l’incapacité des milieux à faire progresser la balle débouchait soit sur un jeu latéral laborieux conclu par des centres de piètre qualité, soit sur un jeu plus direct vers les deux attaquants.

Et dans le contexte compliqué d’une nasse formée par les deux centraux et le double pivot égyptiens, c’est Cavani qui s’en est le mieux tiré, en comparaison avec un Suárez loin de son meilleur niveau. L’attaquant parisien a ainsi affiché un visage qu’il montre rarement en club, celui d’un buteur sachant se rendre disponible entre les lignes, voire même plus bas sur le terrain pour offrir des solutions sur des touches, et dont la technique ne l’abandonne pas au moment de réussir ses remises et de faire les bons choix. El Matador s’est notamment distingué en première mi-temps par une bonne frappe croisée à l’entrée de la surface puis par un superbe enchaînement technique conclu par une volée du gauche déviée par la tête d’un défenseur adversaire, bien placé sur la trajectoire.

La deuxième mi-temps fut du même acabit, « Edi » s’illustrant dans un registre qu’on lui connaît peu, mais ses deux offrandes (une passe bien dosée dans l’espace et une remise en une touche dans un petit périmètre) furent gâchées par un Suárez lent et imprécis dans l’exécution. Comprenant alors que c’était à lui de prendre les choses en main, El Matador a eu l’opportunité d’ouvrir le score d’abord sur un magnifique enchaînement conclu par une volée du droit repoussée par le gardien, puis sur un maître coup-franc aux 20 mètres venant se fracasser sur le poteau. Si Giménez fut finalement le héros de la victoire charrúa, Cavani en fut le meilleur joueur, aux côtés d’un titanesque Godín.


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