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Une très mauvaise Argentine s’impose, Di Maria quelconque mais décisif

Publié le vendredi 24 mars 2017 à 3:15 par Jonas Satin
Opposée au Chili, l'Argentine a offert un de ses visages les moins séduisants mais elle s'est imposée 1-0 grâce à un penalty de Messi. C'est Di Maria qui l'avait provoqué mais l'ailier du PSG a été quelconque.

Dans le mythique Estadio Monumental de Buenos Aires, l’Argentine se devait de s’imposer dans un match des plus importants. Avant la rencontre, l’Albiceleste est 6e au classement des éliminatoires zone Amérique du Sud, alors que la Roja est, elle, 5e, un petit point devant. Seuls les quatre premiers étant directement qualifiés pour la Coupe du Monde 2018, l’Argentine avait une occasion en or de prendre un avantage sur son rival chilien.

L'Argentine n'a pas du tout séduit

Sur une pelouse catastrophique, la sélection de Messi débute pourtant mal cette rencontre et a bien failli être menée au score dès la 7e minute de jeu, mais le but chilien est logiquement refusé pour un hors-jeu de Charles Aranguiz. Sur son seul temps fort de la première période, Mascherano centre en direction de Di Maria, qui tombe sous la pression de Fuenzalida. L’arbitre accorde un pénalty plus que généreux à l’Argentine. Lionel Messi se charge de prendre son ex-coéquipier Claudio Bravo à contre-pied et ouvre le score (15e).

Juste avant la pause, sur un coup-franc de Messi, Otamendi, quasiment à bout portant, envoie sa frappe dans les tribunes. La seconde période n’aura été qu’une copie de la première, l’Argentine passant une bonne partie de son temps en défense et ne trouvant strictement aucune solution sur ses offensives. Une très mauvaise Albiceleste s’impose finalement 1-0 face à des Chiliens qui peuvent s’en mordre les doigts, tant leur adversaire du soir était prenable. Mais les trois points sont là pour l’Argentine, qui prend la troisième place du classement.

Di Maria à l'image des siens

Titularisé sur l’aile gauche de l’attaque argentine, Angel Di Maria a réalisé une performance quelconque. Le natif de Rosario a montré beaucoup d’envie à travers les quelques actions qu’il a eues, mais sans que ces dernières n’aboutissent. L’ailier parisien, superbement servi en profondeur par Messi, aurait pu ouvrir la marque, mais Claudio Bravo sort vite et anticipe bien son lob (14e). Sur l’action suivante, le pénalty très généreux qu’il obtient permet tout de même à sa sélection d’empocher les trois points de manière miraculeuse (15e).

Alors que sa formation peinait à ressortir le ballon, Di Maria, au rond central, parvient à très bien fixer le milieu chilien, avant de lancer Rojo dans la profondeur, qui ne sert ensuite pas Messi dans les meilleures conditions (61e). En fin de match, Di Maria, devant l’absence de solution, décide d’envoyer une frappe écrasée, sans conviction, qui n’avait aucune chance d’aboutir (83e). Cette frappe symbolise bien l’impuissance qu’ont eue les Argentins ce soir. En grande difficulté pour trouver les solutions ensemble, ils ont défendu une bonne partie du match et  se sont – mais ce n’est pas nouveau – constamment reposés sur un exploit de Messi en attaque.


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