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7 points en 4 matches, un départ habituel pour le PSG de QSI

Publié le samedi 10 septembre 2016 à 13:30 par Philippe Goguet
Alors que la crise semble avoir été décrétée au PSG dans la presse du jour, un rapide coup d’œil dans le passé récent montre que le début de saison du PSG est très similaire à celui de la plupart des années de QSI.

Après quatre journées, le PSG d'Unai Emery ne compte que 7 points, soit un peu moins que le fameux rythme théorique du champion estimé à deux par match sur la saison. Les deux victoires initiales face à Bastia (1-0) et Metz (3-0) ont été suivies d'une défaite à Monaco (3-1) et d'un nul cruel contre Saint-Etienne (1-1) et Paris ne tourne qu'à 1,75 point par match sur les quatre premières journées de Ligue 1. Certes, Paris ne sera pas leader au soir de la quatrième journée de Ligue 1 mais la situation n'a rien d'alarmante, elle est même déjà vue pour QSI.

Débarqué à l'été 2011, l'actionnaire qatari a placé le PSG dans une autre ère sportive mais a aussi l'habitude de voir des débuts de saison compliqués. Au cours des cinq ans passés à Paris, le PSG a été 4 fois avec un total de points proches :

  • 2011/2012 : 7 points avec 2 victoires, 1 nul et 1 défaite (PSG 3e) -> idem
  • 2012/2013 : 6 points avec 1 victoire et 3 nuls (PSG 8e) -> -1 point
  • 2013/2014 : 8 points avec 2 victoires et 2 nuls (PSG 5e) -> +1 point 
  • 2014/2015 : 8 points avec 2 victoires et 2 nuls (PSG 2e) -> +1 point 
  • 2015/2016 : 12 points avec 4 victoires (PSG 1er) -> +5 points

Comme on peut vite le constater, il n'y a que la saison dernière que le PSG avait effectué un départ parfait, faisant de cette saison l'exception de l'ère qatarie. Et il faut bien rappeler les circonstances de ce départ parfait : 2 victoires très compliquées à Lille (1-0) et à Montpellier (1-0), un promu facilement battu (2-0 contre le Gazélec) et un vrai triomphe à Monaco (0-3). Pour autant, ce début de saison parfait avait été coupé par un nul très similaire à celui concédé face à Saint-Etienne hier. Le 11 septembre 2015, Bordeaux accrochait un nul 2-2 inespéré face à un PSG très handicapé par la trêve internationale.

En poussant la comparaison avec les autres saisons où le total de points est très proche de l'actuel, soit les quatre premières de l'ère QSI, on trouve vite des raisons à ces mauvais résultats. En 2011, Kombouaré s'était retrouvé avec une équipe fortement remaniée et avait eu du mal à mettre en place son onze. En 2012, Ancelotti avait souffert de l'après-Euro et des JO, comme Blanc en 2014 avec la Coupe du Monde. Et en 2013, le même Blanc avait connu des débuts pas forcéments évidents pour son arrivée sur le banc de touche. 

Cette saison, Emery est dans le pire des cas : il a récupéré des joueurs usés par les compétitions internationales de l'été (Euro, Copa America et JO) et est en plus en apprentissage vis à vis de son nouveau groupe. Malgré cela, il a gagné le seul match dont le sort décidait du vainqueur de la compétition, le Trophée des Champions, et n'est pas du tout largué en L1 puisque le PSG sera, au plus, à trois points de la tête dimanche soir. En 2012, il comptait déjà 6 points de retard sur la tête au soir de la 4ème journée...


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