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Possession et contre-pressing, les marqueurs du début de l'ère Luis Enrique au PSG

Publié le lundi 23 octobre 2023 à 17:49 par Maxence Venot
Le PSG et Nasser Al-Khelaïfi souhaitaient retrouvé une identité de jeu et la nomination de Luis Enrique sur le banc parisien en est la conséquence. Si les résultats ne sont pas encore parfaits, les statistiques dans le jeu sont encourageantes pour le PSG version 2023/2024.
Le PSG et Nasser Al-Khelaïfi souhaitaient retrouvé une identité de jeu et la nomination de Luis Enrique sur le banc parisien en est la conséquence. Si les résultats ne sont pas encore parfaits, les statistiques dans le jeu sont encourageantes pour le PSG version 2023/2024.

Après des ères plutôt fades en terme de style de jeu avec Mauricio Pochettino et Christophe Galtier, le PSG souhaitait absolument placer un entraîneur avec une identité tactique à la tête de son équipe cet été. C’est la raison principale, en plus de son expérience en Ligue des champions puisqu’il l’a remporté avec le FC Barcelone en 2015, pour laquelle il a été recruté et mis sur le banc parisien par Nasser Al-Khelaïfi.

Une (très) large possession

Avec 6 victoires en 11 matches, Luis Enrique ne convainc pas pleinement sur le plan comptable pour le moment. Cependant, dans le jeu, le technicien espagnol apporte un peu plus de satisfaction malgré des rencontres jugées un peu trop ennuyeuses par certains. La cause principale de cela est l’ultra-domination du PSG au niveau de la possession. Avec une moyenne de 71% de possession depuis le début de saison, les Parisiens comptent plus de 10 points de plus que la saison passée (60,1%) dans le domaine. 

Cette grosse possession permet à l’équipe de Luis Enrique d’avoir le contrôle de chaque rencontre, comme le réclame souvent face aux journalistes le technicien espagnol. Forcément, avec une telle moyenne de possession de balle, le PSG se démarque par son nombre de passes. Avec 6885 passes depuis le début de saison, le club parisien est le premier de Ligue 1 devant Lille (5006) et Rennes (4947) selon L’Équipe. En Europe, sur les deux derniers matches, seul Manchester City fait mieux avec 71,8% de possession 1500 passes contre 70,5% et 1354 passes pour le PSG.

Un contre-pressing efficace

L’autre grand changement dans la capitale est la manière de défendre. Depuis l’arrivée de Luis Enrique, désireux de voir tous ses joueurs attaquer mais aussi défendre, le PSG évolue très haut sur le terrain et effectue un contre-pressing agressif afin de récupérer le ballon dans un laps de temps très court après l’avoir perdu. Selon L’Équipe, les Rouge et Bleu comptent en moyenne 18,2 pressings gagnants par match cette saison. Soit, quasiment 5 de plus que la saison passée (13,7).

Selon le quotidien sportif, ce pressing efficace permet au PSG de débuter leurs occasions plus haut sur le terrain puisque les Parisiens les débutent, en moyenne, à 46,2 mètres du but de Gianluigi Donnarumma contre 42,9 mètres la saison passée. Néanmoins, pour le moment, cet aspect du jeu ne permet pas forcément d’assurer la victoire, par exemple, face à Lorient, les Rouge et Bleu avaient coupé la respiration aux Merlus mais n’avaient finalement enregistré qu’un pauvre match nul (0-0).


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