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Kurzawa, un problème mental avant tout ?

Publié le jeudi 27 janvier 2022 à 18:15 par Pierre Bastide
Sept saisons après son arrivée au PSG, Layvin Kurzawa n'est jamais parvenu à s'imposer dans la capitale française. Au point d'être écarté par son entraîneur Mauricio Pochettino cette saison. Le Parisien retrace le parcours du latéral à Paris et tente d'expliquer les raisons de cet échec, avec notamment un mental pas forcément adapté à un club aussi concurrentiel que le PSG...

À une poignée de jours de la fermeture de la fenêtre de transferts hivernale, Layvin Kurzawa est toujours un joueur du PSG. Du moins officiellement. Dans les faits, le latéral gauche a été placardisé par Mauricio Pochettino depuis le début de la saison ; au point de ne plus être convoqué pour les rencontres de Ligue 1, même lorsque les absents se comptent sur les doigts des deux mains. Le résultat d’un rendez-vous manqué entre l’ancien joueur de l’AS Monaco et le club de la capitale.

Dans son édition du jour, Le Parisien retrace le parcours difficile de Kurzawa à Paris, de son arrivée jusqu’à la rupture avec l’entraîneur argentin cette saison. Un « gâchis » de sept longues saisons où le défenseur n’est jamais parvenu à se hisser au niveau pour s’imposer durablement dans l’effectif. Le quotidien explique que la dimension psychologique a été importante pour expliquer cet échec, Kurzawa ayant finalement toujours fini remplaçant quel que soit le niveau du titulaire.

« Dès qu’il rencontre des difficultés, Kurzawa a vite tendance à se décourager »

« Kurzawa est un garçon sensible. Il marche à la confiance. Dès qu’il rencontre des difficultés, il a vite tendance à se décourager. Et quand il n’est pas concerné, il prend alors un autre chemin. Il se laisse aller, devient moins sérieux. Au club, on savait pour les sorties nocturnes, mais tout vient de cette démotivation », analyse un ancien du club pour le journal local. Avec Emery, Tuchel ou Pochettino, le joueur a régulièrement été vu comme un titulaire en début de saison ; avant de finir inexorablement sur le banc, voire en tribunes.

Une tendance à éviter l’adversité et à ne pas saisir les opportunités qui a même poussé Mauricio Pochettino à lui préférer Abdou Diallo, pourtant défenseur central de métier, lors de la grave blessure de Juan Bernat en septembre 2020. « À partir de là, il s’est un peu perdu, et n’a pas eu la niaque pour repasser devant. Les blessures n’expliquent pas tout. C’est comme si le foot n’était plus sa préoccupation première. Ça n’a jamais été un loup, un tueur, même avec des joueurs de talent, le haut niveau est impitoyable. »

Malgré tout, l’attitude discrète du joueur a toujours été louée au sein du club de la capitale, malgré son habitude à « baisser les bras rapidement ». C’est ce qui explique peut-être la décision des dirigeants parisiens de prolonger le contrat du joueur de quatre ans - avec revalorisation salariale - en 2020. Une idée transformée depuis en épine dans le pied pour le PSG.


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