Au tiers d'à peu près tous les championnats nationaux, le PSG peut s'appuyer sur une des toutes meilleures moyennes de points d'Europe. Et pourtant, la défense parisienne est loin d'être performante, l'attaque l'étant quant à elle un peu plus. Un profil qui le rapproche plus ou moins du Bayern.
Dans les cinq grands championnats européens, les leaders se nomment le PSG, le Bayern Munich, Naples, Chelsea et la surprenante Real Sociedad. Si les leaders des championnats français, allemand et espagnol ont remporté leurs rencontres ce week-end et ont assumé leurs statuts dans leur championnat respectif, Chelsea en Angleterre et Naples en Italie ont calé et ont tous deux concédé le match nul. Des faux-pas qui ne les ont cependant pas destitués de leur première place.
Le PSG seulement derrière Naples en moyenne de points par match
Avant cette trêve internationale de novembre et avec 34 points en 13 journées au compteur, le PSG compte une moyenne de 2.61 points par match. C’est une meilleure moyenne que la Real Sociedad (28 pts, 2.15/match), Chelsea (26 pts, 2.36/match) et surtout le très impressionnant Bayern Munich (28 pts, 2.54/match). Mais le Napoli de Spalletti fait mieux que le club parisien avec 32 unités, soit pas moins de 2.67 points par match.
Les leaders du Calcio sont d'ailleurs encore invaincus, contrairement aux parisiens, et comptent 10 victoires et 2 nuls, là où le PSG a enregistré onze victoires pour un nul et une défaite en treize rencontres. Même si Naples a une meilleure moyenne de points par match, le club parisien a dû faire preuve d'encore plus de régularité puisque le leader italien a joué une journée en moins, et a donc une chance de moins de faire baisser ses statistiques. Chelsea et le Bayern, eux, ont disputé seulement onze matches. Seule la Real Sociedad compte autant de rencontres que le PSG et sa moyenne de points s'en ressent aussi (2.15 contre 2,61).
Deuxième meilleure attaque mais pire défense
Même si le club bavarois n’a que la troisième meilleure moyenne de points par match, la machine tourne assurément bien. Avec 40 buts marqués en Bundesliga, les munichois possèdent la meilleure attaque des leaders (et même des 5 grands championnats européens). Avec deux matchs de moins que le PSG, les troupes de Julian Nageslmann ont marqué pas moins de... onze buts de plus ! Soit un de plus par match en moyenne, ce qui leur permet d'atteindre l'hallucinante moyenne de plus de 3.6 buts par rencontre !
Parmi les leaders européens, le PSG est second au classement des attaques avec 29 buts inscrits en Ligue 1. Chelsea (27), Naples (24) et la Real Sociedad (19) suivent la marche, dans cet ordre. Mais la moyenne décrit une autre réalité : les Blues de Thomas Tuchel tournent à 2.45 buts/match quand le PSG est à 2.23. Le Napoli est quant à lui à pile deux réalisations par match, quand la Real Sociedad ne marque que 1.46 but par rencontre, rendant sa position de leader particulièrement fragile.
Mais l’un des principaux problèmes du PSG, cette saison, est défensif. Avec 13 buts encaissés en autant de rencontres, soit un but pris par match, les Parisiens arborent la pire défense des cinq leaders. En jouant plus que les autres, le PSG encaisse aussi forcément plus puisque le Bayern n'en a par exemple concédé que 11, mais a donc la même moyenne par rencontre. Au contraire, la Real Sociedad fait un peu mieux (10 en 13 matchs) mais ce sont surtout Chelsea et Naples qui jouissent d’une grande solidité derrière avec seulement 4 petits buts pris.
Le PSG proche du profil Bayern
A l'heure de faire les comptes et sans se pencher sur le style de jeu de chacun des leaders, des points communs apparaissent forcément avec quelques clubs en particulier. Le PSG n'a pas grand-chose de commun avec la Real Sociedad et sa petite moyenne de points. Il n'a pas non plus grand-chose à voir avec le Chelsea de Thomas Tuchel, machine redoutablement efficace d'un point de vue défensif mais pas forcément payée en points.
En termes de points par rencontre, c'est du Napoli que le PSG se rapproche le plus, mais les Partenopei s'appuient sur une défense de fer et une attaque moyenne, soit tout le contraire de cette équipe parisienne plus souvent sauvée par son attaque que par sa défense. Si elle est encore très loin de tourner à plein régime, l'équipe parisienne, avec son attaque qui va logiquement s'améliorer, sa défense poreuse et sa moyenne de points qui écrase la L1 se rapproche du Bayern, lui aussi ogre de son championnat avec le même fameux but encaissé à chaque partie.
Outre l'équilibre défensif, chacune des deux équipes a d'ailleurs un axe de progression clair : marquer plus pour Paris, mieux capitaliser pour Münich. Avant de se retrouver en Champions League dans quelques mois ?
