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Le match, Verratti, les Portugais du groupe, les pistons, la conf’ complète de Galtier avant Benfica/PSG

Publié le mardi 4 octobre 2022 à 21:49 par Arthur Verdelet
Christophe Galtier s’est présenté en conférence de presse d’avant-match à Lisbonne à la veille du troisième match de la phase de poules de Ligue des Champions, prévu mercredi soir (à 21h). L’entraîneur parisien a pris la parole avant le Portugais Danilo Pereira et évoqué plusieurs sujets avec prudence avant un duel face au principal adversaire pour la première place du groupe.

Vous attendiez vous à ce que Benfica soit l’adversaire le plus solide du groupe pour le PSG ?

« De par son début de saison en championnat, oui. C’est une équipe invaincue depuis la reprise. Elle est très intéressante à voir jouer et bien organisée. Il y a de la qualité, à la fois de manière individuelle, mais aussi dans sa force collective. Depuis que nous avons découvert notre tirage, nous suivons cette équipe et son évolution lors des derniers matches. Je ne suis pas surpris qu’elle soit à ce niveau. Aujourd’hui, Benfica peut prétendre à être un favori de ce groupe. »

Votre adversaire est invaincu, aussi bien en Ligue des Champions qu’en championnat. Quels ingrédients Paris va devoir ajouter pour l’emporter ?

« Pour être performant et battre Benfica, nous allons devons développer une capacité à jouer sous pression. Nous allons faire face à une équipe qui va jouer, va venir nous chercher, nous presser. C’est dans l’ADN de cette équipe et celui de son entraîneur. Ils mettent une énorme pression sur les premières relances. Il ne faudra donc pas jeter les ballons, mais plutôt être capables de jouer sous pression. Il faudra également être beaucoup plus efficaces que nous le sommes ces derniers temps. »

« Il ne faudra pas jeter les ballons, mais plutôt être capables de jouer sous pression et être beaucoup plus efficaces que nous le sommes ces derniers temps. »

Marco sera-t-il capable de jouer tout le match ?

« Marco a 90 minutes dans les jambes, oui. Il a beaucoup joué, même s’il est souvent sorti en cours de match quand le score était acquis. Il est prêt, et n’a aucun problème sur le plan physique. Il n’a pas joué ce week-end (contre Nice, 2-1) parce qu’il était suspendu. »

Vous avez dit vous attendre à être sous pression à Lisbonne. On a pu tirer des enseignements des matches à Lille, Lyon, ou encore Haifa, mais est-ce le premier vrai gros test de la saison à l’extérieur pour votre équipe ?

« Ce sont vous, les médias, qui annoncez que c’est un premier gros test. Mais je pense que le premier match de Ligue des Champions contre la Juventus Turin (2-1) était aussi important pour nous. Nous sommes sereins, mais nous venons jouer chez un adversaire invaincu et en pleine confiance. Ils seront poussés par une ambiance extraordinaire, et un stade exceptionnel. Mais nous avons des joueurs avec beaucoup d’expérience, de vécu. Serons-nous capables de jouer, et de bien jouer, malgré la pression exercée par le public et nos adversaires ? Je pense que nous avons les qualités pour le faire, oui. Avec concentration et détermination, nous pouvons aussi être dangereux. »

Les pistons sont très importants dans votre système. Comment jugez-vous leur évolution ? Achraf Hakimi semble actuellement avoir plus de difficulté à s’exprimer que son pendant, Nuno Mendes, notamment dans le un-contre-un, qui représente normalement l’une de ses forces, non ?
« Oui, notre système, notre animation, notre modèle, fait que les pistons sont très importants. Vous avez une analyse juste concernant le fait que notre jeu puisse pencher à gauche, du côté de Nuno. Nous travaillons pour donner plus de variété à notre jeu, pour qu’Hakimi ait plus de soutien à l’intérieur du jeu et qu’il puisse plus combiner. Quelques fois, dans l’animation de nos deux voire trois milieux, nous cherchons à donner du soutien à Hakimi et pas uniquement à tenter d’aller le chercher en profondeur. Je suis très content de mes deux pistons. Ils sont très importants, ont des jambes et ont une qualité de centre. Nos adversaires travaillent également beaucoup pour nous contrarier sur ce point. Nous insistons pour se servir d’eux dans nos sorties de balle et sur le plan offensif également. »

« Nous travaillons pour donner plus de variété à notre jeu, pour qu’Hakimi ait plus de soutien à l’intérieur du jeu et qu’il puisse plus combiner. »

C’est un PSG à l’accent portugais qui se déplace à Lisbonne avec Danilo, Vitinha, Nuno Mendes et même Renato Sanches, absent puisque blessé. Quel est l’apport de ce petit groupe au quotidien ?

« Cela fait quelques saisons que je travaille avec beaucoup de Portugais. J’ai découvert leur méthodologie, leur façon de faire, quand je suis arrivé à Lille avec Luis Campos, mais aussi par la suite avec un staff composé de Portugais. Ensuite, j’ai plusieurs joueurs qui sont arrivés du Portugal. J’ai donc des repères avec cela. Ils nous apportent beaucoup de bruit au quotidien. Ce sont des garcons très attachants, mais qui aiment parler (rire). Le football portugais produit des joueurs d’un niveau incroyable. Depuis que je suis entraîneur, nous observons beaucoup le championnat portugais observons qu’il en sort toujours de grands talents. Il y a donc un vrai savoir faire. Ce sont des garçons très professionnels et talentueux. »

Êtes-vous tenté de revenir offensivement à une ligne avec deux attaquants et un joueur en soutien ?
« Nous avons joué comme cela durant la préparation et sur d’autres matchs, oui. Mais c’est lié à la manière de sortir le ballon qu’a l’adversaire et de notre envie de contrarier leurs premières sorties. Ça a certains avantages, mais aussi des inconvénients. Nos deux milieux de terrain sont très rapidement isolés une fois que ceux de devant sont éliminés. Nous évoluons toujours en fonction de la manière de sortir la balle de l’adversaire. »


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