Soler et Sanches n’ont pas saisi leur chance lors d'Ajaccio/PSG

Le temps de jeu vaut très cher au PSG. Comme attendu, trois joueurs qui ont peu joué cette saison ont démarré le match face à l’AC Ajaccio (3-0) vendredi soir. Et si Fabian Ruiz semble s’être parfaitement intégré depuis le passage à quatre défenseurs, Carlos Soler et Renato Sanches ont eu plus de mal à trouver leur rythme.

Soler combatif sans être brillant

Remplaçant désigné de Neymar, suspendu pour le déplacement en Corse, Soler a débuté dans une position de numéro 10 qu’il a déjà occupé par le passé avec Valence. Dans un rôle ingrat derrière le duo Mbappé-Messi, l’Espagnol a fait les efforts au pressing et beaucoup compensé. Pour preuve, ses 4 duels remportés sur les 5 disputés, ainsi que les 4 ballons récupérés dans les pieds adverses.

Offensivement, le bilan est plus terne puisque Soler n’a que très peu réussi à se mêler aux échanges entre ses deux compères d’attaque. Aucun dribble ou tir tenté et un sentiment mitigé au moment de sa sortie pour son compatriote Pablo Sarabia. « Je suis heureux de grappiller des minutes, a-t-il toutefois déclaré après la rencontre. Il n'est pas facile de changer de club pour la première fois. Mes coéquipiers m'aident beaucoup et ces matches me permettent de gagner en confiance. Et je suis reconnaissant envers le vestiaire et le club, qui m'ont facilité les choses depuis le début. Je vais continuer comme ça. »

Sanches a souffert dans les duels

Tout juste remis sur pied après une rechute aux adducteurs contre l’OGC Nice, le Portugais a été titularisé au coeur du jeu par Galtier. Aux côtés de Marco Verratti et Ruiz, le milieu de 25 ans s’est montré peu à son aise, peut-être dépassé par séquences par le rythme de la rencontre. Difficile malgré tout de tirer des constats d’une reprise.

L’heure de jeu passée sur la pelouse ajaccienne ne l’a toutefois pas mis en valeur. L’ex-Lillois a battu un record qu'il aurait préféré éviter avec ses sept duels disputés et tous perdus. Surprenant lorsque l’on connaît son registre habituel de dur au mal. Les quatre fautes commises prouvent également une certaine nervosité inhabituelle. S’il réussit à obtenir une continuité dont il rêve sans doute, Sanches pourrait retrouver une forme physique lui permettant de briller à nouveau.