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Pour Perez, « Mbappé a changé ses rêves sous la pression »

Publié le jeudi 16 juin 2022 à 8:58 par Luca Demange
De passage sur le plateau du Chiringuito TV ce mercredi soir, Florentino Perez a longuement abordé le cas de Kylian Mbappé, qui a finalement pris la décision de prolonger avec le PSG jusqu’en juin 2025. Pour le président madrilène, le Français a cédé à la pression en ne signant pas en faveur du Real Madrid.

Feuilleton pendant plusieurs mois, l'avenir de Kylian Mbappé passera finalement par le PSG puisque l'attaquant de 23 ans a décidé de rempiler pour trois saisons supplémentaires avec le club de la capitale, le liant jusqu'en juin 2025 à Paris. Le Real Madrid a pourtant longtemps fait la cour au Français. De passage sur le plateau de l'émission du Chiringuito TV, Florentino Perez est revenu sur le cas de l'attaquant parisien, grande priorité des Merengues mais qui leur a finalement échappé. 

Fidèle à sa ligne de conduite, le président madrilène a laissé entendre qu'il n'était pas déçu de la tournure finale du dossier, considérant que le Kylian Mbappé qui s'était engagé avec le PSG n'était pas le sien : « Mbappé, c'est déjà oublié, il ne s'est rien passé. Aujourd'hui, Mbappé n'existe pas. Ce qui existe, c'est la fête du Real. (...) Ce Mbappé n'est pas mon Mbappé. Mais s'il change... La vie prend mille tournures. Je pense qu'ils l'ont rendu confus et il est très jeune. Je lui souhaite le meilleur, je ne veux rien de mal pour lui. Mais j'ai cru au rêve. »

Questionné sur l'offre financière qu'aurait pu transmettre le PSG, le décideur espagnol accuse surtout le club de la capitale d'avoir exercé une forte pression sur son joueur, en impliquant notamment des personnages politiques comme Emmanuel Macron dans le dossier : « Ils (le PSG) lui ont pratiquement proposé d'être le leader, non seulement d'une équipe de football, mais aussi de la direction. Là, on a vu que ce n'était pas le Mbappé qu'on voulait faire venir, mais que sous la pression il avait changé ses rêves. L'offre économique du PSG ? Nous ne le saurons pas, mais je pense que la pression qui aurait pu l'affecter le plus est la politique. Si un gamin est convoqué par le président de la République, bien sûr ça le touche. Cela, plus l'argent et le leadership sportif, l'a fait changer d'avis. »


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