Le PSG a rencontré la semaine passée les élus de Poissy et Massy, deux villes prêtes à accueillir le projet de futur stade du club tandis qu'à Paris, un candidat à la succession d'Anne Hidalgo promet de renouer le dialogue avec Nasser Al-Khelaïfi pour que le PSG reste au Parc des Princes.
Le PSG avance dans son projet de construction de nouveau stade. Le club a en effet tenu la semaine dernière deux comités de pilotage : un mardi 23 septembre avec Poissy, où se situe déjà son nouveau centre d'entraînement ultra-moderne (le fameux Campus PSG), un autre jeudi 25 septembre avec Massy.
Le but de ces comités de pilotage est d'étudier la faisabilité de construire l'ambitieux projet de futur stade et de "PSG Land" imaginé par le club sur l'une des deux communes. Les comités de pilotage réunissent dirigeants du PSG, élus des collectivités concernées, représentants de l’État, maîtres d’ouvrage et acteurs fonciers, et se tiendront à chaque étape clé du projet afin d’accompagner et d’éclairer la réflexion collective.
Poissy mieux placé que Massy pour accueillir le futur stade du PSG ?
Si à Poissy, le projet de futur stade du PSG rencontre « une réelle adhésion » au niveau local selon Le Parisien, c'est beaucoup moins le cas du côté de Massy, où ce projet suscite de nombreuses réticences, notamment de l'actuelle opposition. Ne voulant pas que ce sujet pollue sa campagne des municipales 2026 et l'empêche d'être réélu, l'actuel maire de Massy Nicolas Samsoen (UDI) a promis d'organiser un référendum en cas de réélection.
Une décision qui pourrait toutefois bien jouer en défaveur de sa commune. Selon Le Parisien, « ce calcul politique » du maire de Massy a en effet été accueilli « avec une certaine perplexité du côté du PSG », qui compte trancher entre Poissy et Massy d'ici la fin de l'année 2026, une fois les différentes études de faisabilité terminées (les élections municipales auront elles lieu en mars 2026).
Si le PSG venait à opter in fine pour Massy, mais qu'un référendum était ensuite organisé (au mieux début 2027), le club s'exposerait alors au risque d'un rejet de la population. A-t-il envie de prendre le risque de voir deux années de travail s'envoler ? « Sur le fond, avec cette histoire de référendum, Massy s’est peut-être déjà tiré une balle dans le pied », estime ainsi le quotidien régional.
Si Poissy semble donc avoir un certain avantage par rapport à Massy à l'heure actuelle, rien n'est définitif. Le PSG n'est pas encore non plus parti du Parc des Princes et beaucoup de supporters et d'amoureux du club espèrent toujours que le PSG finira par renouer le dialogue avec la mairie de Paris pour trouver un terrain d'entente. Un terrain d'entente qui pourrait être facilité par la fin du mandat, en mars prochain, d'Anne Hidalgo, en froid avec Nasser Al-Khelaïfi depuis des mois.
Le Parc des Princes, toujours une option pour le PSG ?
Dans des propos accordés dimanche par le Journal Du Dimanche, l'ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo, qui est candidat PS à la mairie de Paris, a assuré qu'un départ du Parc des Princes du PSG n'était pas du tout un scénario envisageable : « Le PSG à Poissy ? Ça n'existe pas, ni aujourd’hui ni demain », a ainsi lancé Emmanuel Grégoire, promettant, en cas d'élection à la mairie de Paris, de renouer le dialogue avec Nasser Al-Khelaïfi afin de garantir le maintien du PSG au Parc des Princes.
Selon Le Parisien, plus personne au PSG ne travaille actuellement sur ce scénario et QSI comme Arctos sont convaincus que l'avenir du club s'écrira ailleurs, « car le projet ne se limite pas à un stade à forte capacité. Il sera également un lieu de vie, où tout sera proposé pour que les fans passent un maximum de temps les jours de match. »
Lundi, la maire (LR) de Poissy, Sandrine Dos Santos, a elle répondu dans Le Parisien à la sortie d'Emmanuel Grégoire : « Contrairement à ce que j’ai pu lire ce week-end, le PSG à Poissy ça existe, tous les jours de la semaine, et j’invite les élus parisiens qui ne le connaîtraient pas à venir visiter le Campus PSG. Pour le reste, ma position est connue : ma priorité est l’emploi sur le site industriel de Stellantis. Aussi, contrairement à ceux qui se vantent d’avoir travaillé dans l’ombre pour esquisser ce projet de stade, avec moi rien ne se fera sans les Pisciacais ! »
Poissy, Massy, Paris... l'avenir du PSG reste à écrire. Le présent est lui au Parc des Princes.
