Le clan Zidane a utilisé le PSG pour presser la FFF (LP)

Un feu de paille. C’est ce qu’étaient les rumeurs autour d’une arrivée de Zinédine Zidane au PSG pour succéder à Mauricio Pochettino à en croire les informations du Parisien. En effet, il ne semble jamais avoir été question d'un quelconque accord de principe pour que l’entraîneur français s’installe sur le banc du Parc des Princes. Le clan de l’ex-entraîneur Merengue aurait volontairement fait filtrer cette rumeur pour presser la Fédération Française de Football de le nommer sélectionneur de l'équipe de France la place de Didier Deschamps dans les prochains mois. 

Les pleins pouvoirs pour Campos

En effet, l’intronisation officielle de Luis Campos a eu lieu le 10 juin, la même date que la rumeur faisant part d’un accord de principe entre Zidane et le PSG. Or, à aucun moment Zinédine Zidane n’a été le choix de Luis Campos d’après le quotidien régional. Les pleins pouvoirs lui ont été octroyés, et son choix s’est porté sur Christophe Galtier dont l’arrivée aurait été annoncée aux joueurs dès fin mai. Le Portugais aurait donc eu du mal à comprendre ces rumeurs venues d’Espagne avant d’être reprises en France.

Il ne semble jamais avoir été question d’une arrivée de l’ancien numéro 10 des Bleus lors des négociations entre le conseiller football parisien et les dirigeants. Pourtant, des négociations ont bien eu lieu avec Zinédine Zidane. Celles-ci avaient commencé dès fin 2021. De plus, l’émir du Qatar l’avait rencontré à l’occasion de la finale de Ligue des Champions qui a eu lieu le 27 mai dernier. Mais rien n’a jamais confirmé l’accord de principe dont les rumeurs faisaient part entre l’ex-entraîneur Merengue et le PSG. 

Ainsi, des discussions ont bel et bien eu lieu malgré les propos du président Nasser Al-Khelaïfi affirmant le contraire. Mais, de fait, l’entourage de Zinédine Zidane aurait lui-même fait fuiter cette rumeur de l'accord de principe afin qu’il puisse être signifié qu’il avait refusé le PSG et son banc, lui qui rêve de prendre l'équipe de France. Un argument de poids pour mettre sous pression la FFF et le sélectionneur en place à quelques mois seulement de la Coupe du monde.