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Sergio Ramos : « Le PSG est l’équipe à battre »

Publié le vendredi 28 janvier 2022 à 16:02 par Antoine Jacquet
Au micro de PSG TV, la recrue parisienne de l'été Sergio Ramos est revenue sur son enfance, son passage au Real Madrid, ses souvenirs avec l’Espagne et son arrivée et son adaptation au PSG.

Le PSG, son présent désormais

Comment se sont passés tes premiers jours à Paris ? 

« C’était très excitant d’arriver à Paris. C’était un moment très émouvant. Difficile aussi, parce que j’ai passé de nombreuses au Real Madrid. Mais j’arrive ici avec beaucoup d’ambition et de rêves à réaliser. C’est un projet sportif unique. J’ai profité des premiers jours avec mes enfants, ma femme et mon frère. Nous avions besoin de temps pour nous adapter, particulièrement pour trouver l’école qu’il fallait pour nos enfants et la maison pour qu’on soit à l'aise. Je suis quelqu’un de très optimiste, j’aime les défis et les objectifs. Je veux aider l’équipe pour qu’il puisse gagner la Ligue des Champions. » 

Qu’est-ce que représente le PSG pour toi ? 

« Je pense que le PSG est aujourd’hui l’équipe à battre, avec le projet sportif qu’ils ont construit ici et les grands joueurs qui sont venus. Maintenant il faut que nous fassions nos preuves, on ne gagne pas seulement avec son écusson ou son nom, il faut le mériter. Nous avons de bons joueurs et une bonne équipe, maintenant il faut performer sur le terrain. Nous avons une bonne dynamique de travail, et nous allons essayer de gagner tous les titres qui sont disponibles. Pour moi le Paris Saint-Germain est une grande équipe. Il n’a pas beaucoup d’années d’histoire, mais son projet sportif est unique. Aujourd’hui tous les joueurs veulent venir au PSG. » 

Comment te sens-tu quand tu portes ce maillot ? 

« Très bien. Je suis très heureux d’avoir signé pour deux ans au Paris Saint-Germain. J’ai hâte d’entrer sur le terrain, de performer à un haut niveau, de retrouver mes coéquipiers et les supporters au Parc des Princes. » 

Quelles sont tes ambitions avec le club ? 

« Gagner ! Au final, je pense que l’objectif quand on rejoint un club, c’est de travailler, faire des sacrifices et de performer au meilleur niveau possible. J’ai eu la chance de beaucoup gagner au cours de ma carrière, mais je conserve la même ambition, le même désir de continuer à gagner et d’ajouter des titres à mon palmarès. » 

Comment s’est passée ton intégration dans le groupe ? 

« Bien ! Avant de venir ici et de signer mon contrat, j’avais discuté avec certains joueurs, avec Leo (Messi) entres autres. J’ai gardé des contacts avec Messi. Avec Keylor Navas aussi, qui est comme un frère pour moi, qui fait pratiquement partie de ma famille. On en avait parlé ensemble, tout comme avec Neymar et d’autres encore. L’accueil que j’ai eu dans les vestiaires a été extraordinaire. Je m’entends bien avec tous les joueurs, l’adaptation a donc été vraiment facile. »

Camas et Séville, sa jeunesse

Quels étaient tes premiers souvenirs de Camas en Andalousie ? 

« Mes premiers souvenirs seront toujours d’être sur un terrain de football de la ville où je suis né, qui est Camas, dans la province de Séville. Je me sens très identifié à l’Espagne, car je suis quelqu’un de très patriote. Je suis donc toujours très fier de pouvoir représenter mon pays lorsque j’en ai l’opportunité, de jouer avec le maillot de l’Espagne en Coupe du Monde, durant l’Euro... Les chevaux sont une passion que j’ai depuis que je suis enfant. Aujourd’hui, j’ai un ranch avec des chevaux d’élevage espagnols. » 

Que faisaient tes parents lorsque tu étais petit ? 

« Mon père travaillait et ma mère s’occupait de moi, mon frère et ma sœur. Elle était toujours à la maison avec nous, pour s’assurer que l’on avait de bonnes notes et une bonne éducation en général. Mon père était toujours au travail et parfois il était à la maison. Lorsque je vois ces images, je vois mes origines, mes racines, et personne ne doit jamais oublier cela. » 

Quels sont tes premiers souvenirs du Camas FC ? 

« Ce sont des souvenirs merveilleux. Aujourd’hui, jouer au football est ma profession, qui demande beaucoup de sacrifices, d’efforts et d’engagements. Lorsque je vois ces photos, je me vois petit, quand on ne fait que profiter de chaque moment, pas seulement à Camas, mais aussi au Séville FC, le club le plus proche de ma ville. Toute ma famille supporte ce club et je me souviendrai toujours de mes premières années là-bas. J’avais réalisé le rêve de tous les jeunes : jouer dans la meilleure équipe de la ville. » 

Est-ce que tu te souviens du premier stade dans lequel tu as joué ? 

« Oui, quand j’étais en équipe première avec Séville, j’ai fait mes débuts sur le terrain du Deportivo La Corogne, à 17 ans. Ce jour restera gravé dans mon cœur, et je serai toujours reconnaissant envers le coach Joaquin Caparros qui m’a permis de faire mes débuts. Quand tu travailles dur, tes rêves s’accomplissent. » 

Peux-tu nous en dire un peu plus par rapport au FC Séville ? 

« Oui, comme tu l’as dit, j’ai été formé à Séville. Je suis arrivé quand j’avais 9 ans, en provenance de mon village natal, Camas ; et je suis resté jusqu’à mes 18-19 ans, quand j’ai signé au Real Madrid. Je me rappelle des premières années avec Jesus Navas et Antonio Puerta. Nous avions une relation extraordinaire, unique, on s’aidait beaucoup, sûr et en dehors du terrain. C’est une étape merveilleuse dont j’aurais toujours des souvenirs très spéciaux. » 

Est-ce vrai que tu as joué comme un attaquant quand tu étais jeune ? 

« Oui, c’est une position que j’aimais beaucoup. À Camas, j’étais toujours buteur, ailier, faux neuf. Quelques fois ils me faisaient jouer milieu de terrain. Au fil des années, il fallait des joueurs derrière, ils ont décidé de me reculer. Mais j’ai toujours aimé être devant, proche du but. Mes premières années à Séville, j’étais arrière droit et je montais beaucoup, car j’aime avoir la possibilité de marquer des buts. C’était une étape très sympa de pouvoir jouer à ce poste. » 

Penses-tu être un bon défenseur grâce à ton expérience comme attaquant ? 

« Oui, cela a une influence. Quand j’étais petit, je jouais tout le temps en attaque avec mes amis. Ensuite, à Camas, puis à Séville, j’allais souvent vers l’avant, je marquais des buts. Je crois que quand tu le fais régulièrement, cela devient une habitude, tu développes des instincts, des instincts d’attaquants dans mon cas ; et j’ai montré au fil des années qu’il me reste des qualités dans ce secteur. » 

Le Real et la sélection, ses heures de gloire

Quels sont tes meilleurs souvenirs au Real Madrid ? 

« J’en ai beaucoup. Il y a des moments inoubliables, comme Lisbonne, la première Ligue des Champions remportée contre l’Atlético de Madrid avec mon but de la tête à la dernière minute quand il n’y avait presque plus d’espoir. Ensuite, toutes les Ligue des Champions gagnées consécutivement. Je pense que c’est aussi un souvenir unique. Mon premier match, mon premier but avec le Real contre l’Olympiakos…Ce sont des moments très émouvants. Mais si je devais en choisir un, ce serait le but à Lisbonne qui nous a permis d’aller en prolongation et gagner cette Ligue des Champions. » 

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce but à la dernière minute ? 

« Ce mouvement que je réalise pour me démarquer, on l’avait déjà réalisé à l’entraînement avec l’équipe et Luka Modric qui frappe les corners. Il y avait une très bonne relation entre nous, un très bon feeling. On se comprenait sans se regarder et on savait que l’Atletico, même si c’était une équipe très forte défensivement, pouvait flancher dans des situations de coups de pied arrêtés. On a eu l’avantage lors d’un corner, je me suis démarqué au second poteau pour duper le joueur qui me gardait. Je me suis caché au second poteau puis j’ai attaqué le point de pénalty. Il y avait beaucoup de joueurs qui aurait pu m’empêcher d’atteindre le ballon, mais j’ai réussi à marquer de la tête. Ce sera toujours le but de ma vie. » 

Comment te sens-tu en pensant à l’Euro 2008, à la Coupe du Monde 2010 et à l’Euro 2012 ? 

« Je me sens très fier. Je pense que ce serait impossible à refaire ou à égaler ce qu’on a fait, gagner 3 trophées majeurs de suite. Aujourd’hui, le football est très difficile. Il l’était aussi en 2010 en Afrique du Sud. Ce sont des images qui reflètent un très grand travail, un effort et une détermination d’une génération unique. J’espère que l’on arrivera à refaire ces accomplissements ; mais je pense que ce sera plus difficile car le football est de plus en plus compétitif, et c’est encore plus compliqué de gagner. Ce sont de grands souvenirs. Quand tu gagnes la Coupe du Monde, tu te dis que tu es arrivé au top. Il n’y a rien de plus grand que de gagner une Coupe du Monde. J’ai une place spéciale pour la médaille à la maison. » 

Quel est ton meilleur souvenir avec l’Espagne ? 

« Mon meilleur souvenir est lorsqu’on a été champion, champion du monde et d’Europe avec des coachs différents. Je l’ai toujours dit, je suis très fier de représenter mon pays. Mettre le maillot de l’Espagne avec le badge et mon numéro et être le capitaine de cette sélection est une très grande satisfaction personnelle. J’espère que je vais pouvoir continuer à le faire pendant de nombreuses années, jouer des matchs et faire des prestations de haut niveau. » 


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