Après PSG/OM (2-1), le président olympien charge l'arbitrage

De quoi venez-vous nous parler président ?
« Je suis surpris par beaucoup de décisions. Nous avons vu un bon match dans le contrôle des deux équipes, mais sans beaucoup d’occasions. Deux équipes qui défendaient en bloc moyen. La possession changeait d’un camp à l’autre. Parfois dans le football… je suis surpris. On peut parler de penalty, mais on doit protéger le football. Cette semaine, il y a eu une décision arbitrale litigieuse en coupe d’Europe lors du match entre l’Atalanta Bergame et le Red Bull Leipzig. Mateu Lahoz a pris sa décision. Il faut continuer avec le football, mais ceci n’est pas du football. En plus, quand le ballon touche la cuisse avant la main, ce n’est pas normal. »

Thierry Henry explique qu’il ne sait pas si l’arbitre jugeant l’action a vu le même angle d’image qu’eux au poste commentaire, et montrant que Valentin Rongier la touche avec sa cuisse avant la main.
« Thierry, c’est quelque chose qui doit être clair, avec une règle qui est la même pour tous les championnats d’Europe. Dès que tu touches le ballon avec la cuisse, il n’y pas main dans les championnats européens. Surtout s’ils revoient cette action à la VAR, c’est une décision qui est difficile à accepter. »

Il est vrai que réglementairement parlant, si le ballon touche la cuisse avant la main, il n’y a pas de penalty.
« Je suis un puriste du football. Déjà, c’est une position involontaire, la main est collée au corps. L’arbitre est à dix mètres. En plus, quand le ballon touche la cuisse du joueur, c’est une décision difficile à prendre. La VAR est faite pour éviter toutes ces erreurs arbitrales se répétant dans le football. Tout le monde a vu le plan vidéo où le ballon touche la cuisse de Rongier donc c’est difficile d’accepter cette décision. C’est impossible qu’il puisse y avoir un penalty sur cette action dans un bon match de football entre les deux équipes occupant les deux premières places du championnat. »

Nous ne savons pas si la VAR a pu visionner les plans dont nous disposons et qui prouvent clairement que le ballon touche la cuisse. La question de l’outil et de sa justesse se pose.
« Je crois qu’on a le temps pour la VAR, non ? En plus, dans les dernières minutes de la première mi-temps, c’est un moment décisif pour décider du sort d’un match. Si on veut avoir un bon spectacle entre le premier et le deuxième du championnat, je crois qu’il faut respecter le football. »

Valentin Rongier vous a-t-il dit qu’il a touché le ballon avec la cuisse ?
« Je n’ai pas encore parlé avec lui, mais sur toutes les vidéos, on voit que le ballon change de trajectoire. Le temps qu’il y a la VAR, tu ne peux pas accepter ce genre de décisions. »

Néanmoins, avez-vous réellement trouvé que c’était un bon match ce soir ?
« C'est un match qui s’est joué dans le contrôle des deux équipes. Aucune des deux n’a remporté beaucoup de duels, sans beaucoup d'occasions ; mais un match entre premier et deuxième du championnat se joue souvent sur des détails. Quand ce sont des choses que tu peux contrôler, c’est mieux. Je fais notre autocritique, nous n’avons pas eu beaucoup d’occasions, bien sûr, mais cela se joue sur des détails. Ah, il y a la VAR pour cela. »