Galtier : « Il y a eu une remobilisation générale »

Pour commencer, Kylian Mbappé aurait-t-il pu être expulsé par l’arbitre pour son geste d’humeur sur Haris Belkebla ?
« Je n’en parle pas. Je n’ai pas revu la situation. L’arbitre a sorti deux cartons jaunes. »

On n’a pas l’impression d’avoir vu un grand PSG ce soir à Brest, malgré le succès 2-1. Votre équipe vous a-t-elle rassuré ?
« Le scénario peut paraître cruel pour Brest, qui encaisse un but décisif à la 92e minute de jeu (NDLR : en fait 90e pile). Mais dans le match, nous avons sept situations très favorables. Brest marque un très beau but en transition (par Franck Honorat, 43e) mais nous méritons de marquer au moins deux buts au vu de notre production. Nous les avons marqués. Les gens peuvent dire que c’est une petite victoire, mais c’est une victoire. Elle est importante selon moi, trois jours après la déception. Il y a eu une remobilisation générale. Tout n’a pas été parfait mais je répète que nous avons eu beaucoup de situations favorables. Il ne faudrait pas l’occulter par rapport au but marqué en toute fin de match. »

Nous avons eu l’impression que Paris pouvait être renversé par Brest au cours du match. Vous n’avez pas eu peur que votre équipe lâche ?
« Non, je n’ai pas eu peur. Brest s’est beaucoup plus livré en seconde qu’en première période. Ça  a évidemment donné des espaces et ça pouvait aussi engendrer des ballons dangereux. Je trouve que nous avons défendu intelligemment dans la surface. Ils ont un très bon joueur de tête, Steve Mounié, et aussi de très bons centreurs. Nous avons été bons défensivement dans notre surface. Une fois que le match s’est ouvert, ça a pu créer ce sentiment, mais nous savions que nous allions avoir des opportunités sur des transitions. »

Votre équipe va-t-elle mettre du temps à refaire surface après l’élimination face au Bayern Munich (0-1, 2-0) en 8es de finale aller de Ligue des Champions ?
« Les joueurs ont repris le dessus. Venir gagner trois jours après notre déception face au Bayern le prouve. Il y a notre bagarre pour le titre. Elle est importante pour tout le monde. Nos joueurs ont répondu présent dans un contexte tout sauf favorable. L’emporter était le plus important. J’ai vu beaucoup de solidarité de la part de l’ensemble du groupe à un moment où la fatigue a commencé à se faire ressentir. »

Est-ce l’unité totale jusqu’à la fin de la saison, aussi bien avec votre président que Luis Campos ?
« Je parle tous les jours avec ma direction. Luis est à mes côtés tous les jours et le président (Nasser Al-Khelaïfi) est très présent. Nous devons finir cette saison et aller chercher ce titre. Il y a évidemment de la déception mais il y a unité, sans aucun doute. »

Vous n’avez aucun doute pour la suite ?
« Je suis un entraîneur qui va se battre avec l’équipe qu’il dirige pour aller chercher ce 11e titre en Ligue 1. »