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Galtier : « Quand on est le PSG, on ne peut pas se permettre de ne jouer qu’une période »

Publié le samedi 22 avril 2023 à 0:00 par Arthur Verdelet

Après la victoire laborieuse de son équipe sur la pelouse d'Angers (2-1), c'est un Christophe Galtier loin d'être satisfait qui s'est présenté au micro de Prime Video. Il a lui aussi regretté la seconde période très ratée de ses troupes.

Ce succès 2-1 à Angers est-il un bon résultat ou la seconde période de votre équipe vous a-t-elle agacé ?
« Évidemment que c’est important de l’emporter. Nous allons voir ce que vous donner les affrontements entre nos concurrents directs au cours du week-end. Autant nous avons été sérieux en première période, autant nous avons fait preuve d’un relâchement total en seconde mi-temps, ne faisant que pousser le ballon. C’est pareil que ce qu’il s’est passé contre Lens (3-1) samedi dernier. Nous manquions de rythme et d’envie d’aggraver le score. Je dis aggraver le score parce que ça aurait permis à d’autres joueurs d’entrer et de s’exprimer. Il y a de la frustration. Certes nous l’emportons ce (vendredi) soir, mais quand on est le PSG, on ne peut pas se permettre de ne jouer qu’une période. Ça a encore été le cas aujourd’hui. Angers s’est montré dangereux sans que nous puissions réagir. Nous n’étions que dans de la conservation de balle, sans attaques ni percussions. D’où ça vient ? (Il hausse les épaules). Y-a-t-il un peu de fatigue, d’usure après une grosse saison, à plus de 40 matches ? Peut-être. Ça reste insuffisant sur la durée d’un match. »

Cette frustration est sans doute décuplée puisque vous nous aviez confié avoir parlé de ce souci de baisse de régime à vos joueurs avant la rencontre du jour.
« Oui, oui. Nous en avons parlé. Est-ce le fait d’avoir rapidement mené 2-0 et d’être devant de deux buts à la pause, comme c’était le cas contre Lens (3-0 à la mi-temps)… Nous devons vraiment montrer un autre visage. C’est vraiment insuffisant. »

Le titre est-il acquis grâce aux 11 points d’avance sur vos concurrents ce vendredi soir ?
« Non. Il y a un écart de points conséquent à notre avantage. Mais nous allons voir comment les choses vont évoluer au niveau des points. Il y a encore six matches à gagner. Je les prépare pour que l’on gagne et que nous montrions un autre visage sur la durée d’une rencontre. »

Dans ce contexte difficile sur le plan personnel, ce type de victoires fait-il du bien ?
« Je ne suis pas focalisé sur ma propre personne. Je suis concentré sur l’équipe, l’importance de gagner des matches et d’aller chercher ce onzième titre. J’arrive à faire abstraction de tout ce qu’il se passe autour. »