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Les sifflets pour lui et Messi, son bilan, la suite, etc, la conf' de Galtier après PSG/Clermont

Publié le dimanche 4 juin 2023 à 1:40 par Fouzia
C'est sur une défaite contre Clermont (2-3) que le PSG de Christophe Galtier a terminé la saison, et avec pas mal de sifflets pour l'entraîneur parisien ou Messi. Ce fut un des thèmes de sa conférence de presse d'après-match, ainsi que son premier bilan de la saison, son avenir sur le banc parisien avec les rumeurs l'annonçant à la porte ou encore ce qu'il ferait différemment. Voici ses propos en intégralité.

La bronca à son encontre dans le stade 

« Cela ne fait jamais plaisir mais c’est comme ça, ça fait partie du métier d’entraîneur. Mon cas… Le plus important, c’est d’avoir été champions, même si nous finissons sur une mauvaise note, sur une fin de saison difficile. Être champions demande tout simplement beaucoup d’efforts, de sacrifices. J’ai fait en sorte de beaucoup travailler, mais ça c’est normal, mais aussi de maintenir le cap dans les moments les plus difficiles. 

Je regrette simplement une chose dans cette soirée, qui était aussi une soirée de soutien important pour Sergio, pour son épouse, pour sa maman, pour sa famille, pour tous ses proches… On aurait évidemment préféré finir par une victoire. Les supporters ont été exemplaires sur le soutien de Sergio, le club a bien fait les choses. J’espère que ce soutien amènera des ondes positifs pour Sergio qui se bat jour après jour. 

« Il y a un gros décalage entre la première partie et la deuxième où nous avons concédé sept défaites en championnat, ce qui est beaucoup »

Après mon cas, ça reste mon cas. Je peux comprendre, j’accepte, je n’ai rien d’autre à faire qu’accepter parce que la deuxième partie de saison notamment a été très difficile. Il y a un gros décalage entre la première partie et la deuxième où nous avons concédé sept défaites en championnat, ce qui est beaucoup. Après, il y a des raisons mais ce n’est pas aujourd’hui que je vais vous en parler. J’en parlerai simplement avec ma direction. 

Mais c’est aussi le résultat d’un tribunal médiatique très très très dur que j’ai pu découvrir en devenant l’entraîneur du Paris Saint-Germain. Je l’ai dit dès le départ. Autant quand il y a eu des bonnes périodes, les louanges allaient sur autre chose. Autant, quand il y a avait des mauvaises périodes, la foudre m’est tombée dessus. 

Mais je finis cette saison avec beaucoup de fierté avec ce titre, je suis très heureux avec mon staff qu’on soit champions après cette saison-là. Je suis maintenant un autre homme et un autre entraîneur parce que je sais maintenant ce qu’est le tribunal médiatique. Ça fait partie du métier quand vous êtes l’entraîneur d’un grand club comme le Paris Saint-Germain. »

Les sifflets à l’encontre de Messi

« Je trouve que les sifflets sont très durs. À l’image de la saison, il a eu des périodes de bon et d’autre de moins bon. Je ne sais pas pour quelles raisons. Peut-être que dans quelques jours, dans quelques semaines, je trouverai une explication, des raisons pour comprendre le traitement réservé à Leo parce que je l’ai eu toute la saison, il s’est toujours très bien comporté, comme un grand professionnel. C’est un grand professionnel, c’est le plus grand joueur de l’histoire du football. Il a des stats intéressantes dans une saison où il a beaucoup, beaucoup (il insiste bien) joué avec en plus cette Coupe du Monde au milieu. 

« Mais oui, je trouve ça quand même surréaliste »

Mais oui, je trouve ça quand même surréaliste. On décrypte tout le temps le jeu de Leo mais il joue comme ça depuis 20 ans, depuis 17 ans. Il a l’art du dribble, l’art de la passe, l’art du but. Je le répète, et j’insiste : Leo a travaillé tout au long de la saison. Peut-être qu’il y a eu une analyse, même si je ne voulais pas la faire mais je vais la faire quand même : il y a eu Leo sur la première partie de saison, il y a eu cette Coupe du Monde gagnée et les gens ont pensé que Leo allait se reposer, ou qu’il ne s’était préparé que pour la Coupe du Monde. Or Leo s’était préparé pour faire une grande saison, avec évidemment ce titre de Champion du Monde, et ce titre de Champion de France, et le fait qu’il soit le meilleur passeur de L1. Leo a fait une grande saison. J’ose espérer que les gens analyseront à froid, avec un peu plus de lucidité, ce que Leo a pu apporter cette saison. »

Son avenir et une éventuelle rencontre avec ses dirigeants

« Ce que je peux vous dire, c’est que ce matin, en me réveillant très tôt, mon téléphone a beaucoup vibré. Je me suis demandé ce qu’il se passait et j’ai lu cette info sur l’Équipe. Je n’ai pas eu d’échange avec mon Président. J’ai eu des échanges avec Luis Campos concernant cette information et on ne m’a rien dit : ni confirmé ni infirmé quoi que ce soit. Je vais avoir un rendez-vous normal avec ma direction pour analyser et faire le bilan de la saison. Ensuite, on verra quelle décision prendra la direction sportive. »

S'il devait repartir sur une nouvelle saison avec le PSG, que changerait-il ?

« Est-ce que j’ai tout bien fait ? Non »

« Concernant la fin de votre question, évidemment que je réserve mes analyses à ma direction, à mon Président, quand on aura RDV et qu’on échangera. Toute expérience est enrichissante. Le métier d'entraîneur est un métier difficile. Pour faire un clin d'œil à une personne qui m’a dit ça quand je suis arrivé à Paris : plus on est haut, plus les coups sont forts. C’est comme ça. Mais c’est aussi accepter la fonction. Voilà, c’est une expérience très très très enrichissante. Évidemment que dans quelques jours, dans une ou deux semaines, je ferai aussi l’analyse me concernant. Est-ce que j’ai tout bien fait ? Non. Je n'ai pas tout bien fait. Mais il y a des choses qui ont été bien faites aussi et qui sont passées sous silence. Mais ça fait partie, je le répète encore une fois, de cette grande exposition qu’il y a quand vous êtes l’entraîneur du PSG. »

Son départ du podium prématurément après la remise du titre…

« J’ai fait la même chose quand j’ai été Champion de France à Lille. Je pense vraiment que quand le trophée est remis, ça appartient aux joueurs. J’ai toujours dit que la réussite, les moments de joie… c’est peut-être aussi de la pudeur, non pas de la timidité, de la pudeur, de laisser les joueurs fêter, chanter ensemble, et crier ensemble. Je voulais rentrer, comme je l’ai fait à Lille il y a deux ans. Le baiser était évidemment pour mon épouse qui était ici présente et qui m’a énormément soutenu tout au long de la saison. Ces moments de joie appartiennent aux joueurs. Après, il y a ce que vous ne voyez pas dans le vestiaire et évidemment quand nous avons été Champions à Strasbourg, j’étais sûrement différent dans le vestiaire. »

Un regret ? Une chose que vous ne réservez pas à votre direction ?

« Oui, peut-être une chose : la gestion post-Coupe du Monde. Évidemment, qu’il y a des choses à analyser parce que c’est derrière cela que nous avons eu beaucoup de problèmes : problèmes d’effectif, problèmes de blessures, problèmes de blessures très importantes. C’est là-dessus qu’il faudra travailler et sûrement progresser pour ne pas avoir un trou d’air comme ça. C’est évidemment très important pour l’avenir du club. »


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