Le PSG s'est incliné de façon terriblement logique contre Clermont ce samedi soir en clôture de la saison 2022/2023, retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Donnarumma : Encore trois buts encaissés pour le gardien italien et l'addition aurait même pu être plus lourde, non pas qu'il a fait beaucoup d'arrêts mais parce que Clermont a beaucoup raté devant le but. L'Italien a bien réussi quelques parades, dont une à 3-2, mais rien de bien décisif. Il a en revanche eu bien du mal à régner dans sa surface de but, en témoignent plusieurs buts, valides ou non, marqués de très près. Sur les deux derniers, il semble notamment pouvoir faire beaucoup mieux. Au pied, il a également connu quelques frayeurs mais ses partenaires l'ont mis en difficulté.
Letellier l'a remplacé pour la fin de partie, sans être sollicité.
Danilo : De nouveau au poste de défenseur axial droit, le Portugais a connu un premier acte absolument catastrophique. Sur le flanc privilégié par Clermont pour attaquer, il a été en retard de façon pratiquement constante sur les attaques adverses et s'est retrouvé hors de position un nombre de fois pour le moins important. Pire, il a aussi créé du danger bénéfique à l'adversaire avec beaucoup de ballons rendus. Sa deuxième période a été un peu meilleure, avec un sauvetage d'entrée et une très bonne passe pour Mbappé, mais le Portugais a vécu un de ses matches les plus compliqués de la saison.
Gharbi l'a remplacé pour la fin de match et s'est signalé par une belle accélération qui a offert un coup-franc bien placé.
Ramos : Pour sa dernière avec le club parisien, l'Espagnol a réussi ce qui aura été une des signatures de sa carrière, à savoir justement trouver le chemin des filets d'une tête bien placée. Pour le reste, il a bien coupé un nombre non-négligeable de trajectoires en défense mais n'a pas régné dans sa défense pour autant et il a été régulièrement pris à défaut aussi. Kyei l'a mis en difficulté dans le duel de façon trop simple.
Bitshiabu : Surprise du onze de départ, le défenseur central gauche a encore connu une partie compliquée. Cette fois-ci, pas d'erreur balle au pied qui offre des buts à l'adversaire et le jeune Bitshiabu a même été plutôt adroit dans la relance. Le gros problème a été le manque de réactivité défensive du défenseur de 17 ans, pris en défaut à trois reprises dans les 6m pour trois buts, dont un heureusement refusé. Kyei lui est trop facilement passé devant sur des centres fuyants, s'offrant d'énormes occasions de la sorte, dont le but de la victoire.
Marquinhos l'a remplacé pour la fin de partie, un changement anonyme.
Zaïre-Emery : Le piston droit parisien a vécu une soirée constrastée, confirmant au passage que ce poste de dépannage n'est probablement pas celui où il s'exprimera le mieux. Défensivement, il a beaucoup dû travailler et a logiquement été pris à défaut de façon régulière, son côté étant privilégié par Clermont pour attaquer. Il n'a pas forcément été dominé dans les duels mais a eu régulièrement du mal à gérer les courses. Il faut aussi évoquer ce penalty concédé très évitable. Offensivement, ce fut beaucoup mieux avec une présence très régulière pour attaquer, même en fin de match, mais les centres ont rarement été qualitatifs.
Hakimi : Positionné sur le côté gauche comme de façon régulière au cours de sa carrière, il a signé une partie très contrastée. Ce positionnement lui a offert la possibilité de trouver des passes intérieures intéressantes et il est excellent pour aller chercher le penalty du 2-0 mais que d'erreurs par ailleurs. Il a perdu un nombre important de ballons, notamment dans sa moitié de terrain en tentant des gestes peu adaptés à la situation, et a disparu offensivement après une demi-heure.
Verratti : Et si Marco Verratti avait terminé son incroyable aventure parisienne par une prestation aussi mauvaise ? Le milieu italien n'a pratiquement à aucun moment su éclairer le jeu parisien comme il a si longtemps su le faire, ses passes vers l'avant étant assez limitées. Pire, il a manqué plusieurs relances et l'une d'entre elles, complètement ratée dans la surface, a offert le but de l'espoir à Clermont. Il ne s'est pas caché durant la partie comme toujours, mais la magie n'était pas au rendez-vous.
Vitinha : Dans une rencontre où le PSG a eu bien du mal à placer ses attaquants dans de bonnes conditions, dur de voir un bon match de la part de Vitinha qui était justement la pièce censée connecter les deux parties de l'équipe. Il a certes signé une passe décisive bien vue sur le but de Sergio Ramos mais que d'actions ralenties par des touches de balle superflues par ailleurs. Il n'a presque jamais su donner de la vitesse aux attaques parisiennes et son poids défensif a été nul.
Renato Sanches l'a remplacé à l'heure de jeu, se montrant plus impliqué en général sans forcément faire plus de différences.
Messi : Tranquille meneur de jeu sur la droite du terrain, l'Argentin a commencé doucement sa partie avant d'accélérer subitement au quart d'heure de jeu dans la meilleure période parisienne. Toujours aussi déconnecté de son équipe en phase défensive, il a l'été un peu plus au moment de mener le jeu mais a joué à l'économie dans l'ensemble. Il a bien claqué quelques passes folles et fait trembler Clermont sur des coup-francs plutôt habilement tirés mais il a surtout beaucoup gâché face au but, notamment cet énorme loupé à 2-2 peu avant l'heure de jeu. Pas la meilleure idée pour se réconcilier avec un public qui l'oubliera assez vite.
Ekitike : L'attaquant parisien a signé une sortie dans la lignée de ces dernières semaines, donc avec de la bonne volonté mais bien peu de réussite. Car contrairement à certains matches précédents où il avait su se mettre en évidence dans le jeu collectif, l'ancien Rémois n'a rien réussi de bon pour son équipe. Et si son abnégation est à saluer, son manque de justesse devant le but est toujours bien présent, avec encore une grosse occasion ratée devant le but.
Soler l'a remplacé et a signé une entrée à l'image de la saison, donc totalement neutre. Des passes qui ne font pas de bruit, pas de dribble, pas de frappe et une présence que l'on remarque au second plan sur les gros plans des réalisateurs TV.
Mbappé : Comme Messi sur l'aile opposée, il a démarré très tranquillement la partie puis est monté en régime, avec cette formidable passe pour lancer Hakimi sur l'action du penalty qu'il va ensuite transformer. Un peu léger dans l'engagement durant une bonne partie de la rencontre et averti pour un geste d'énervement qui lui ressemble bien, c'est finalement après la pause d'une énorme accélération suivie d'un caviar à Messi qu'il a fait un peu frissonner le Parc. Dans un petit soir, il a été le plus dangereux, comme souvent, mais n'a pas réussi à porter ses troupes jusqu'au match nul.
