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PSG/Nice (0-0, 5-6 t.a.b.), les performances individuelles

Publié le mardi 1 février 2022 à 2:27 par Philippe Goguet
Le PSG a été éliminé de la Coupe de France à domicile face à Nice, les Aiglons s'imposant lors des tirs aux buts à l'issue d'un match très équilibré. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Le gardien italien était bien apte et titulaire pour ce match, et il a été solide dans son but avec une prise de balle assurée sur un centre en début de partie, un coup franc puissant facilement capté et surtout un duel gagné face à Kluivert en début de seconde période. Il a aussi été prompt à s'éloigner de sa ligne sur des ballons en profondeur. La déception vient pratiquement de la séance de tirs au but où il n'a repoussé qu'une seule des sept tentatives adverses, perdant ainsi son invincibilité en carrière dans cette épreuve.

Dagba : Relancé dans le onze vu tous les absents, le latéral droit a été discret dans l'ensemble. Défensivement, il a été averti après avoir subi une accélération de Kluivert ; mais a dans l'ensemble assez peu été mis en difficulté, sans se montrer spécialement performant pour autant - malgré un léger mieux en seconde période. Offensivement, il a été très timide dans ses montées, semblant manquer de repères et de confiance. Lorsqu'il a pris des risques, cela n'a pas payé.

Simons l'a remplacé pour la fin de partie et il est entré dans un rôle d'ailier sur le côté droit. Il a touché très peu de ballons, n'en a pas fait grand-chose et a conclu la soirée par ce tir au but pas très bien tiré et d'ailleurs repoussé.

Kehrer : L'allemand était de retour au sein de la charnière, même s'il a fini la rencontre à droite, et il a confirmé sa belle forme du moment. Il a bien été averti pour un tacle raté lorsqu'il a dû s'excentrer pour contenir une montée d'Amavi ; mais il a dans l'ensemble largement assuré défensivement, au sol comme dans les airs. Souvent bien placé, il a été juste dans ses interventions, tout en parvenant à y mettre une intensité assez impressionnante. Seul bémol, une participation vraiment insuffisante à la relance, avec des passes courtes sans intérêt. 

Kimpembe : Le capitaine parisien du soir a surtout assuré en couverture derrière Nuno ou sur des longs ballons aériens en première période, s'en sortant bien et sans avoir à forcer. Plus sollicité en seconde période avec des contres qui arrivaient plus vite vers lui, il a étouffé Dolberg puis Delort, malgré quelques fautes commises, et ses interventions en général ont fait mal à ses adversaires directs. Avec le ballon, il n'a pas pris trop de risques.

Nuno Mendes : Le titulaire surprise du soir en défense a encore assuré en général, des deux côtés du terrain. S'il a été déposé par Boudaoui sur la première action du match, il a dans l'ensemble été solide défensivement et s'est rarement fait prendre. Offensivement, il est monté avec parcimonie ; mais a fait de bonnes choses lorsqu'il est arrivé à atteindre le dernier tiers, même s'il se complique parfois un peu la vie en démarrant un peu trop souvent ses actions arrêté. Mais son coup de rein explique aussi pas mal cette attitude.

Bernat l'a remplacé pour la fin de match, et l'espagnol a eu le temps de montrer que sa superbe technique est toujours d'actualité. Il a aussi réussi un gros retour sur un contre mais sa non-titularisation reste une mauvaise nouvelle le concernant.

Verratti : De nouveau placé en sentinelle, l'italien a encore une fois beaucoup couru ; et il est longtemps apparu comme le seul capable mettre les attaquants parisiens dans le bon sens, à l'image de sa bonne relation avec Messi qu'il a souvent cherché. S'il a eu du mal à peser défensivement avec peu de ballons récupérés malgré une belle activité ; il a en revanche eu un poids offensif non-négligeable et s'est même retrouvé régulièrement dans la surface, à tenter de marquer ou faire marquer. On l'a aussi vu rater des passes qu'il réussit habituellement sans souci, ce qui ne lui ressemble pas. 

Danilo : L'étonnant relayeur droit du moment a encore joué dans ce rôle - et il a été bon. Défensivement, il a certes été averti pour avoir coupé un contre mais il a rarement été largué sur les autres, et a même souvent été parmi ceux qui les cassaient. Son activité défensive générale a été précieuse, avec une bonne présence d'ensemble, et son passage en fin de partie en défense centrale est même très bon avec deux sauvetages importants. Avec le ballon, il a aussi plutôt fait un bon match, sans se montrer transcendant bien évidemment.

Herrera : Positionné en relayeur gauche, l'espagnol a eu bien du mal à entrer dans la partie, son premier quart d'heure étant une suite de passes en retrait. Montant ensuite en puissance, il a superbement décalé Verratti en pleine surface pour ce qui fut son pic du match. Il a ensuite de nouveau disparu, n'aidant nullement son équipe à faire avancer le ballon face à un adversaire regroupé.

Paredes l'a remplacé dès la pause et il s'est positionné devant la défense. S'il a signé une passe incroyable d'entrée, il a ensuite eu bien du mal à donner du rythme même s'il a impliqué bon nombre de joueurs dans sa distribution du ballon. Il a aussi gratté quelques seconds ballons, mais n'a pas vraiment fait mieux que celui qu'il avait remplacé - sans même parler de son penalty raté.

Messi : À droite sur le papier mais plutôt entre le côté et l'axe, l'argentin a montré quelques fulgurances et une forme physique des plus acceptables pour un joueur qui n'avait plus débuté une partie depuis pratiquement un mois et demi. Malheureusement, s'il a souvent eu le coup de rein pour passer un premier dribble, il n'a pratiquement jamais eu celui pour enchaîner ensuite et a régulièrement été repris, notamment par Dante qui l'a très bien lu à de nombreuses reprises. Très sollicité par des coéquipiers qui le regardent jouer plutôt que de lui proposer des solutions, Messi s'est souvent retrouvé coincé par la densité de joueurs adverses autour de lui ; et il n'a que trop rarement réussi à en sortir, sans totalement rater son match pour autant. Sur quelques gestes, il aurait même pu le faire basculer. Mais à l'image de ses premiers mois, il a manqué quelque chose.

Draxler : Lui aussi fêtait sa première titularisation depuis un long moment, à savoir pratiquement trois mois. Pendant de Messi sur l'autre aile, il n'a bien évidemment pas eu le même poids dans le jeu ; mais s'est montré plutôt disponible pour ses partenaires en début de match, se proposant entre les lignes pour faire avancer le jeu. Il a malheureusement trop vite disparu, réapparaissant de façon sporadique sans vraiment pouvoir faire la différence. Souvent juste techniquement mais manquant trop de vivacité pour enchaîner ensuite, il a donc peiné à faire des différences malgré quelques jolis dribbles. 

Icardi : Touché d'entrée par Todibo sur un gros contact, il n'a jamais pesé sur la partie et a fini sa grosse heure de jeu avec le total famélique de six ballons joués, dont la moitié de perdus. Sa volonté n'est même pas vraiment remise en cause, en témoigent ses courses pour défendre qui sont bien réelles, mais il n'a servi à rien quand son équipe avait le ballon et a été introuvable pour ses partenaires. 

Mbappé l'a remplacé pour la dernière partie du match et il a eu du mal à entrer dans la partie. Il a bien tenté d'accélérer les choses et de faire parler sa technique dans les petits espaces mais n'y est que peu parvenu et a signé une entrée des plus moyennes au final.


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