Ancelotti : « Revenir au PSG ? Pourquoi pas ? »

Son affection pour le PSG

« Après, le Bayern ? Revenir en France, aller en Italie. Revenir au PSG ? Pourquoi pas ? J’étais très bien à Paris. J’ai un très bon souvenir de la France, de Paris. Quand tu es viré, peut-être qu’il y a un moment où tu n’es pas content. Mais après…Je n’ai jamais eu de rancœur contre Paris. Je n’ai pas eu de problèmes, j’ai eu une très bonne expérience avec Paris. J’ai eu envie de partir du PSG. Je pense que si j’étais resté, j’aurai renouvelé mon contrat. On s’envoie des messages avec Nasser (Al-Khelaïfi), j’ai de très bonnes relations avec le directeur sportif Olivier Létang. J’ai maintenu de bonnes relations avec le PSG. »

L'impatience du public français pour Unai Emery 

«Sans Ibra, le PSG doit changer un petit peu changer son style de jeu et son identité de jeu. Unai Emery est un très bon entraîneur.»

« L’impatience, tout le monde l’a. En Allemagne, le coach du Werder Brême (Viktor Skripnik, ndlr) a été limogé. D’autres coaches sont en difficulté. Je ne pense pas que la France soit plus impatiente avec ses entraîneurs que les autres pays. Ce sont les clubs qui sont impatients. Ils veulent des résultats tout de suite. Et ce n’est pas toujours possible. Il faut aussi songer que le PSG a peut-être quelques problèmes. Paris a perdu Ibra. Ce n’est jamais facile de remplacer un joueur qui marque 50 buts. Après le match contre Arsenal (1-1), Cavani a été critiqué et le match d’après il a mis quatre buts. C’est la magie du football. Quand un entraîneur arrive, il doit changer un peu les choses et mettre en place son idée du foot. Paris a perdu un joueur qui a marqué 50 buts chaque saison. Sans Ibra, le PSG doit changer un petit peu changer son style de jeu et son identité de jeu. Unai Emery est un très bon entraîneur. Il a gagné la Ligue Europa trois fois avec Séville, qui n’est pas un top club. Je pense qu’il a la confiance du club. Le club a pris une décision très forte en se séparant de Laurent Blanc. Etait-ce mérité ? C’est la décision du club et il faut l’accepter. »

La maturité de Coman

« Quand je l’ai vu la première fois, il avait 15 ans. Et je n’avais jamais vu un joueur aussi fort. Maintenant, il est plus mature. Ce n’est plus un jeune garçon mais un joueur professionnel avec beaucoup de qualités et de potentiel. Je ne sais pas ce qui s’est passé avec Paris. J’ai quitté le club et après il est allé à la Juventus. »

La mentalité des joueurs français

« Quand je suis arrivé, au début, je pense que la mentalité n’était pas trop, trop professionnelle. Dans une équipe, tu peux tomber sur un joueur qui ne s’entraîne pas comme tu veux. Il faut alors mettre en place une relation par le dialogue pour le faire travailler différemment. A haut niveau, tu ne peux pas laisser passer le fait qu’il faut s’entraîner mais aussi bien récupérer et bien manger. Surtout dans un club, qui joue tous les trois jours. Tu n’as pas le temps de t’entraîner, tu as plutôt celui de te reposer. »