Rejoint par Ibra, Dahleb se montre beau joueur

Joueur du PSG de 1974 à 1984, Mustapha Dahleb est retourné en Algérie d'où il suit toujours le PSG et c'est de là-bas qu'il a commenté pour Le Parisien le fait que Zlatan Ibrahimovic ait égalé son record de buts en première division avec le club parisien (85 buts chacun).

Si Dahleb détient ce record depuis plus de 30 ans, il « n'a jamais été une obsession » et c'est même le journal francilien qui lui a appris qu'il avait été égalé. Mouss, son surnom, précise d'ailleurs que la marque n'était pas vraiment légendaire du temps où il jouait : « A notre époque, les statistiques, on ne les regardait pas, on ne prêtait aucune attention à ça. C'est après, à la fin de ma carrière, que j'ai appris que je détenais ce record. » Pour autant, le milieu offensif s'est réjoui d'être égalé : « Ce n'est quand même pas n'importe qui ! Cela me fait plaisir car c'est un joueur exceptionnel. J'aime tous les attaquants actuels du PSG, mais Ibra il est quand même au-dessus du lot, par son efficacité et son impact sur l'équipe. »

L'ancien milieu s'est ensuite comparé à l'actuel buteur : «J'avais un autre jeu que marquer des buts. J'aimais avant tout participer au collectif. C'était mon plus grand plaisir. J'ai certainement délivré plus de passes décisives que j'ai marqué. Marquer n'a jamais été ma raison de vivre. » Plus qu'une comparaison, on sent surtout une grande envie de jouer avec le Suédois « et avec tous les autres de l'équipe actuelle. C'est un effectif de champion d'Europe ! Cette saison, le PSG n'a pas encore atteint son top. Mais il en prend le chemin. Le match retour contre le Real Madrid doit lui permettre de prendre conscience de toute l'étendue de son potentiel. Le PSG d'aujourd'hui est impressionnant. Tous mes coéquipiers et moi-même, on aurait aimé évoluer dans ce PSG-là. »

Dahleb finit d'ailleurs son interview par une comparaison avec les époques : « Cela n'a plus rien à voir. Nous, c'était l'épicerie du coin. Aujourd'hui, c'est de la grande distribution. C'est d'autant plus méritoire pour nous. Le club existait à peine. On n'avait pas l'organisation ni la structure qui soutiennent aujourd'hui le PSG. C'est pour cela que je dis chapeau à tout ce qui a été fait avant. »