Simone raconte pourquoi il a choisi le PSG plutôt que le Bayern

Après une brillante carrière de joueur, Marco Simone est aujourd'hui un jeune entraîneur qui tente de percer du côté de Tours (L2) et il a accordé une interview à Onze Mondial pour évoquer à la fois son présent d'entraîneur d'un club modeste et son passé d'ancien attaquant international passé par le Milan AC, le PSG ou encore Monaco.

Simone est arrivé au PSG à l'été 1997, un transfert événement à l'époque puisque l'attaquant international arrivait du Milan AC et avait un statut de joueur de premier plan. Il a raconté dans cet entretien à Onze pourquoi il avait signé au PSG à l'époque : «C’e
tait la fin d’un cycle et d’une é
poque a Milan. J’avais encore trois ans de contrat mais c’e
tait le bon moment pour voir autre chose. J’avais la possibilite
de signer soit à Paris, soit au Bayern. Mais par peur de l’Allemagne, de la bouffe, du climat et du fait que le pays soit beaucoup plus rigide que la France, j’ai pré
fé
ré
Paris. Les deux jouaient la Ligue des Champions mais le PSG était vraiment le meilleur choix pour moi, en tant qu’Italien.»

Recrue phare de l'intersaison 1997, Simone arrivait également pour être la nouvelle tête d'affiche du PSG de l'époque, Leonardo s'apprêtant à partir au Milan AC. Pour autant, il ne craignait pas vraiment ce nouveau statut de star du club, notamment par rapport à sa situation précédente : «Quand tu arrives de Milan, c’est impossible d’avoir la pression dans un club comme le PSG. Aujourd’hui, Paris est dans une autre dimension, c’est diffé
rent. La pression, j’ai su la ge
rer. Je savais que j’é
tais le premier Italien à e
voluer en France, que tout le monde attendait beaucoup de moi et que c’é
tait un gros transfert mais je n’appelle pas ça de la pression. C’était une é
nergie que j’avais pour essayer de bien faire les choses.»

Marco Simone est finalement resté deux saisons à Paris, le temps de gagner une Coupe de France et une Coupe de la Ligue en 1998 mais aussi de vivre la première saison galère de l'ère Canal+. Plus de quinze ans après son départ, il est revenu sur son meilleur souvenir : «J’en ai beaucoup mais je pense que c’est la relation que j’ai eue avec les supporters. Je crois qu’ils ont apprécié ce que j’ai fait sur le terrain. Encore aujourd’hui, quand je vais à Paris, je sens que les souvenirs me concernant sont positifs. C’est ça le plus beau.»