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Al-Khelaïfi veut faire du PSG un leader digital et défend l’investissement de QSI

Publié le lundi 4 avril 2022 à 12:33 par Mathias Luis
Dans une interview accordée à The Athletic, le président parisien Nasser Al-Khelaïfi a évoqué sa volonté de faire du PSG un club avant-gardiste, tout en soulignant l’investissement essentiel de QSI pour le club et le football français mais aussi européen.

Souvent interrogé ces derniers jours suite à la tenue de l’assemblée générale de l’Association européenne des clubs (ECA) que Nasser Al-Khelaïfi préside, le président du PSG a donné une interview à The Athletic. Dans cet entretien, il a notamment évoqué vouloir collaborer avec des professeurs de l’école de commerce de Harvard qu’il a rencontrés lors de la conférence de l’ECA. L’idée serait d’étudier le cas du PSG pour voir les possibilités futures dans leur ensemble : « Nous avons besoin de ces idées venant d’un regard extérieur. Nous avons besoin de notre meilleure équipe pour nous aider et nous diriger ». 

Le président du PSG a notamment un élément en tête dans lequel le PSG s’est récemment immiscé : « Le numérique, le bitcoin, la diffusion OTT de contenu digital, les NFT, tout cela doit être exploré car il s’agit d’une opportunité potentielle incroyable. Si on se positionne en premier, on devient plus aisément leader ». Pour rappel, le PSG a récemment déposé un dossier à son nom pour couvrir différents aspects des mondes virtuels métavers - à propos desquels un intervenant a réalisé une présentation à l’ECA. 

« Nous avons acheté le PSG pour 70 millions d’euros. Aujourd’hui, il vaut plusieurs fois ce montant, et nous avons reçu d’énormes offres pour racheter le club. »

Si le PSG peut aujourd’hui se permettre de vouloir se positionner en leader, c’est grâce à la présence de QSI à l’actionnariat du PSG que Nasser Al-Khelaïfi qualifie « d’investissement » : « Pour nous, il faut voir notre arrivée au PSG de la même manière que l’achat d’une petite entreprise qui perd de l’argent et dans laquelle vous devez injecter et investir. Nous avons acheté le PSG pour 70 millions d’euros. Aujourd’hui, il vaut plusieurs fois ce montant, et nous avons reçu d’énormes offres pour racheter le club. »

D’après le président du PSG, ces offres sont la preuve d’un investissement réussi, et qui ne profite pas seulement au PSG : « Nous avons développé le marché en France et fait grandir les marchés télévisuels. Ici, à l’assemblée générale de l’ECA, nous avons vu de nouvelles données sur les matchs les plus regardés cette année, et les deux premiers impliquent le PSG. Nous avons ajouté de la valeur au football européen en investissant au PSG. »

CVC et le fair-play financier aussi évoqué

Cette interview était également pour Nasser Al-Khelaïfi un moyen de revenir sur la place du PSG dans l’accord finalisé entre le fonds d’investissement CVC et la LFP : « Il y a des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, mais au sein même de la Ligue 1, 14 clubs de petite et moyenne taille qui ont tous des intérêts différents. Certains ne peuvent pas penser à autre chose que la façon dont ils vont payer leurs joueurs le mois suivant sans avoir la capacité de penser à long terme. L’investissement de CVC nous donne de nouvelles idées commerciales. »

« Tous les clubs, qu’ils soient grands, moyens ou petits clubs, remercient le PSG » 

Selon lui, l’arrivée du fonds d’investissement luxembourgeois est une grande opportunité pour le championnat de France, chose qui n’aurait jamais pu arriver sans l’investissement du PSG : « C’est un fonds d'investissement avec de nouvelles idées qui veut gagner de l'argent. Ils ne plaisantent pas. Tous les clubs, qu’ils soient grands, moyens ou petits clubs, remercient le PSG parce que nous avons apporté beaucoup à l’appel. » Pour cette raison, Nasser Al-Khelaïfi veut pouvoir compter sur davantage d’investissements similaires à celui du PSG en Europe qu’il considère bénéfique pour tous, sans un contrôle de l’UEFA via le fair-play financier qui soit trop restrictif.  

Les nouvelles règles du système de contrôle économique des clubs, plus souples, devraient d’ailleurs être votées cette semaine. Il explique à ce propos : « Nous ne sommes arrivés dans le football qu'en 2011 et le fair-play financier était déjà considéré comme un problème à résoudre avant nos débuts. Les gens parlent de contrôler les coûts mais je serais le premier à signer pour un plafonnement des salaires. L'UEFA a compris qu'il n'est pas dans son intérêt d'avoir seulement deux ou trois clubs au sommet car il faut de la concurrence. Ça, c'est la mentalité de la Super League, un petit groupe fermé. »


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