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Aurier : « J'ai été accepté dès le début »

Publié le mardi 13 octobre 2015 à 21:33 par Philippe Goguet
Le latéral du PSG Serge Aurier a accordé une longue interview à France Bleu durant laquelle il est revenu sur le très bon début de saison de son équipe, ainsi que sur le sien. Voici la première partie, sur son cas personnel.

Serge Aurier était l’invité de « Tribune 100% Ducrocq » sur France Bleu 107.1 et le latéral droit du PSG a très longuement répondu aux questions de l’ancien milieu du PSG et du journaliste Bruno Salomon. Durant près d’une demi-heure, il a évoqué son cas personnel puis celui du PSG en général, sans se cacher.

La sélection et sa nomination comme meilleur joueur africain

L’émission commence comme souvent par un simple point santé alors que le joueur revient de sélection : « Ca va. J’ai joué 15/20 minutes, cela s’est très bien passé et je suis de retour. Je me suis entraîné hier et aujourd'hui donc tout va bien. » 

Le latéral droit évoque alors pendant quelques minutes sa sélection, en pleine mutation, et notamment le fait qu’il ne va pas jouer de compétition avec sa sélection durant cette saison, une rareté : « C’est bien, cela va me permettre de me reposer un petit peu parce que j’ai quand même donné avec la sélection ces derniers temps. Cela va être une année importante pour moi et pour le club et on sait qu’il y aura les qualifications de la prochaine Coupe du Monde qui vont commencer. »

Après cet intermède, sa nomination au titre de joueur africain de l’année est mise sur le tapis et Aurier répond : « Je suis content de faire partie de cette liste-là, cela fait plaisir parce que tous les joueurs africains qui jouent en Europe sont des très grands joueurs et je suis dans cette liste-là. Après, ce n’est pas un objectif pour moi, je suis jeune et j’ai encore le temps. J’ai encore une grande marge de progression, il faut juste que je me concentre sur l’objectif qui est d’être performant avec mon club et remporter le maximum de titres possibles. Les titres personnels, ce n’est pas trop mon kif, je ne suis pas trop quelqu’un de personnel, je pense au groupe et au collectif. Si cela doit arriver, cela arrivera mais ce n’est pas un objectif pour moi. » 

Il donne toutefois ses favoris : « Si je devais récompenser quelqu’un ça serait Yaya Touré ou Max-Alain Gradel. Cela ferait du bien à Max avec sa blessure. »

Son début de saison :

L’entretien bascule ensuite sur son cas personnel au PSG, notamment son très bon début de saison. Ducrocq le lance sur son physique et sa préparation physique : « Comme tout le monde, j’ai eu un programme mais je ne l’ai pas vraiment suivi, j’ai fait un petit peu plus. Je me disais que ça allait peut-être plus jouer sur ma reprise et que j’allais me sentir un peu plus fatigué avant d’être prêt mais c’était bien comme ça. J’ai eu la bonne idée de le faire sérieusement, je suis revenu avec le groupe en Autriche, on a très bien travaillé, idem durant le stage à New York qui a suivi. Aujourd’hui je suis content parce que j’ai fait une très bonne préparation. »

Un cap mental est aussi mis en avant : « Je connaissais un peu plus tout le monde, je fais partie des mecs qui mettent l’ambiance dans le vestiaire. Ce qui m’a permis de me libérer, ce sont les intentions du groupe envers moi, il y a beaucoup de personnes qui m’apprécient dans le vestiaire et cela m’a permis de prendre confiance et de me lâcher. Mes performances sur le terrain, je les dois aussi au collectif car ce n’est pas facile d’arriver dans un groupe comme ça et de se faire une place. J’ai été accepté depuis le début. Après, peut-être que j’ai été timide sur le terrain ou que je n’ai pas joué comme je sais le faire mais aujourd’hui… »

Ducrocq le coupe et le lance sur son impact dans les matches, notamment dans les duels, qui tirent l’équipe vers le haut et Aurier complète : « Je suis un joueur à fort tempérament. Sur le terrain, j’essaye de me donner à fond sans calculer les efforts. Dans la vie de tous les jours, je suis quelqu’un de tranquille mais je me transforme sur le terrain. Si je peux donner de la force à l’équipe quand on n’est pas bien ou quand on est dans un moment difficile pour se réveiller, cela me fait plaisir vu que c’est mon jeu. »

Diego Costa et sa façon d'aborder les matches 

L’autre journaliste de l’émission, Bruno Salomon, lui reparle alors sur son duel très musclé avec Diego Costa cet été contre Chelsea en match amical. Aurier revient sur cet épisode : « C’était le match que j’avais raté la saison dernière … Dans ma tête, l’idée était de faire un gros match et, vu qu’on était en préparation, mon but était d’être bien physiquement. Après, c’est un incident qui s’est passé dans le match. Dès le premier duel, je vois qu’il me met des coups de coude et je me suis dit que si je ne rentrais pas dans son jeu, j’allais sortir du match avec des regrets. Je me connais, j’allais rentrer et être énervé. Je savais que c’était un match amical et je ne pense pas que je l’aurais fait si cela avait été un match officiel. Tout le monde voit l’après dans le duel mais il me met avant un gros coup de coude dans la gorge et je le prends mal. Mais si cela avait été un match officiel, je ne pense pas que je l’aurais fait. »

Ducrocq change de sujet et le questionne sur d’éventuels objectifs personnels qu’il se fixe avant les matches : « Avant de rentrer sur le terrain, non, mais j’aime bien bien négocier mes premiers ballons, cela me donne de la confiance. Quand je commence à rater mes premières passes ou mes premiers gestes, je commence à réfléchir et ce n’est pas pareil. Quand je gagne mes premiers duels et que je réussis mes premières passes, je me lâche. Je ne peux pas calculer mes montées [thème abordé dans la question] car, comme je l’ai dit, j’aime bien attaquer et défendre aussi. Je suis dans une équipe qui a pratiquement tout le ballon et ce n’est pas pareil au niveau des courses. Si je défends presque tout le match, c’est difficile de repartir vers l’avant. On est déjà tombés sur des équipes qui nous ont très bien joués et je ne me suis pas senti disponible en attaque, je suis plutôt resté derrière pour fermer la maison. C’est clair qu’il y a des matches où je vais faire 4, 5 ou 6 montées par mi-temps et d’autres où cela dépendra du match, de l’adversaire et de la façon dont se sent l’équipe. Je préfère rester et fermer que d’aller me livrer de et faire n’importe quoi. »

Cette question conclue la partie sur lui et la deuxième partie de l’émission se penche plus sur l’aspect collectif du PSG. A suivre.


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