Aurier raconte sa blessure

Blessé pour plusieurs semaines contre Caen (2-2), Serge Aurier est revenu sur les circonstances de cette blessure qui l'a vu s'écrouler soudainement sur le terrain il y a une semaine. Il a également abordé le match contre Toulouse, son ancien club, contre lequel il avait été particulièrement en difficulté à l'aller.

On joue la 70ème minute de PSG/Caen samedi dernier et le tout nouveau champion d'Afrique du PSG s'écroule soudainement. Serge Aurier raconte : « Je reçois un ballon de Thiago (Silva) et veux me retourner pour orienter le jeu de l’autre côté. Avant de faire la passe, j’ai senti que cela avait lâché. Je me suis alors mis au sol et ai appelé le docteur, parce que je savais que je ne pourrai pas continuer le match. Sur le coup, c’était difficile. C’était un après-midi compliqué car nous avions fait le match qu’il fallait au niveau de l’envie et de la qualité de jeu. On menait 2-0 et on pensait que rien ne pourrait nous arriver. On perd deux joueurs sur blessure et cela change totalement le match. Cela a permis à Caen de revenir. »

Titularisé au Stadium Municipal de Toulouse lors du match aller, il avait signé une prestation très moyenne, comme perturbé par son retour. Indisponible ce week-end pour le retour, il revient sur ce match particulier pour lui : « Lors du match aller (1-1), j’avais à cœur de faire des bonnes choses pour mon retour au Stadium, mais cela ne s’était pas passé comme je le voulais. J’aurais aimé avoir l’opportunité de me rattraper et d’être présent sur le terrain. C’était pour moi le plus important. J’espère qu’on sera libéré et qu’on gagnera. On a besoin de rester dans le trio de tête pour espérer être champion à la fin de la saison. »

Malgré cette blessure et ce match raté ce week-end, Aurier a été un homme comblé en ce début 2015 avec la victoire en Coupe d’Afrique des Nations avec la Côte d’Ivoire. Il raconte ce souvenir : « Après avoir participé à ma première Coupe du Monde (l’été dernier), j’ai pris part à ma première Coupe d’Afrique des Nations. Ce sont des émotions spéciales. La Côte d’Ivoire m’apporte beaucoup sur le plan personnel. Les gens sont prêts à tous les sacrifices pour la patrie. On a réalisé des matches de préparation moyens, et on n’arrivait donc pas en tant que favori. Je ne m’attendais vraiment pas à ce que cela se passe de la sorte. Nous sommes repartis avec la Coupe, c’était quelque chose de magnifique. »

NB : Propos recueillis par PSG.fr