Colère au PSG après les suspicions de cas de Covid-19 (LP)

Après avoir esquivé le Covid-19 durant son séjour lisboète, le PSG a été rattrapé par ce fichu virus. Dans un communiqué, le PSG a fait savoir hier soir que deux de ses joueurs étaient suspectés d'avoir contracté le coronavirus. L'Equipe a précisé ensuite qu'il s'agissait d'Angel Di Maria et Leandro Paredes, qui ont passé leurs vacances à Ibiza avec plusieurs membres de leur entourage et d'autres joueurs du PSG. Rentrés hier sur Paris et placés en quatorzaine, les deux joueurs vont bien. Seront-ils pour autant là pour Lens/PSG (10 septembre) et PSG/OM (13 septembre) ? Pas sûr. L'Equipe se demande d'ailleurs si le match à Lens pourra se jouer.

Les joueurs du PSG vont en effet être testés sous peu, probablement même avant jeudi (soit donc aujourd'hui ou demain) selon Le Parisien, et il n'est pas à écarter que plusieurs autres joueurs aient contracté le virus durant leurs vacances. A partir de quatre cas avérés sur huit jours glissants, le protocole de la Ligue considère que le virus circule activement au sein d'un club et cela peut entraîner le report d'un match. Le sujet crispe en tout cas en interne et agace.

La direction sportive du PSG n'aurait en effet pas apprécié ce départ massif de joueurs parisiens à Ibiza selon L'Equipe et en imputerait, en partie, la responsabilité au staff de Thomas Tuchel. De son côté, le staff de l'Allemand n'était lui pas favorable au report du match à Lens selon cette même source. Si chacun semble se renvoyer la balle, les joueurs ne sont évidemment pas exempts de tout reproche non plus.

Le Parisien explique que le club n'a eu de cesse de répéter à ses joueurs de bien respecter les gestes barrières durant leurs vacances, ce qui n'a visiblement pas été respecté par tous. Avant même les symptômes aperçus chez Di Maria et Paredes, les nombreuses photos partagées par les joueurs (et leurs compagnes) à Ibiza auraient affolé certains membres du club. La nouvelle concernant Di Maria et Paredes est venue confirmer les craintes et provoquer « colère et agitation dans les arcanes du club » conclut le journal.