Diallo : « Je sentais que j'arrivais au bout de quelque chose »

Si le PSG a failli dans sa quête d'un défenseur central supplémentaire, il en aussi laissé filer un dans le dernier virage du mercato estival. Candidat avéré au départ tout l'été, Abdou Diallo a finalement été prêté au RB Leipzig avec une option d'achat comprise entre 20 et 25 millions d'euros selon les sources. En Allemagne, le défenseur sénégalais a regagné du temps de jeu et de l'exposition en ce début de saison. Dans un entretien accordé au média Carré, le joueur de 26 ans est revenu sur les raisons de son départ après trois ans passés au PSG. 

« Je ne comptais pas rester au club pour ne servir à rien »

« J’arrive dans ce mercato où je me dis : ça fait trois ans que je suis au PSG, il y a eu des super bons moments. Il y a eu une demi-finale de Ligue des champions, une finale, qui sont les deux meilleures campagnes de l’histoire du club. Mais il y a eu des moments beaucoup plus difficiles, où je jouais moins, où j’ai été blessé ou autre », confie dans un premier temps l'ancien pensionnaire du Borussia Dortmund avant de poursuivre : « Je sentais que j’arrivais au bout de quelque chose et que je ne comptais pas rester au club pour ne servir à rien, en fait. Et le mercato, tant que le championnat n’a pas commencé, c’est le moment où il faut aussi penser à soi. J’avais envie d’être important dans un projet, de compter et de pouvoir amener ma pierre à l’édifice ».

De nombreuses convoitises cet été 

Avant de traverser le Rhin, Abdou Diallo a aussi été lié à d'autres clubs, notamment en Angleterre. Un intérêt d'Aston Villa avait notamment fuité et le Sénégalais confirme avoir fait l'objet de plusieurs convoitises cet été avant d'opter pour un retour en Bundesliga : « J’ai eu pas mal de sollicitations tout l’été. J’ai été très exigeant car je ne voulais pas me tromper. Et Leipzig, pour moi, ça cochait toutes les cases : bon club, avec des ambitions, avec un gros projet, un projet stable. Ça jouait la Ligue des champions, ça joue les premiers rôles en Bundesliga. Je retrouvais des joueurs que je connaissais, un championnat que je connaissais et je voulais aussi me mettre dans le risque. J'ai 26 ans, c'est le moment et je ne veux pas avoir de regrets à la fin de ma carrière. On va y aller, si ça marche tant mieux, et si ça ne marche pas, au moins on aura essayé. »