Douchez raconte son arrêt clé à Saint-Etienne

Alors que la saison 2014/2015 est finie pour les clubs, le PSG interroge à tour de rôle ses joueurs sur une action importante de la saison. C'était aujourd'hui au tour de Nicolas Douchez et le gardien remplaçant est revenu sur son arrêt à Saint-Etienne début janvier en quart de finale de la Coupe de la Ligue.

Paris a fini l'année 2014 avec difficulté et le début de l'année 2015 est compliqué. Cavani et Lavezzi ne sont pas revenus à l'heure à la trêve hivernale et, dès le 10 janvier, le PSG a littéralement coulé à Bastia (2-4) en encaissant quatre buts en une heure. Paris doit impérativement se qualifier à Saint-Etienne pour éteindre l'incendie, peu importe la manière, et eZlatan ouvre le score à vingt minutes de la fin en poussant le ballon au fond de la poitrine sur un centre de Lucas. Alors que les Verts n'ont pas fait grand chose du match jusqu'à ce moment-là, ils se rebellent soudainement et acculent un PSG fébrile sur son but. 

A la 86ème minute de jeu, un long ballon est envoyé dans le paquet et le Stéphanois Ricky Van Wolfsvinkel se retrouve en excellente position pour marquer. Douchez raconte : « Dans mes souvenirs il s’agit d’un centre ou d’une balle contrée, enfin de toute façon le ballon est dévié. L’attaquant se retrouve aux 6 mètres, il place une tête instantanée qui rebondit devant moi et le bras part tout seul ! »

L'arrêt est miraculeux à défaut d'être académique et Douchez en convient : « C’est un arrêt un peu particulier certes, mais il est surtout précieux car il intervient en fin de match, on mène 1-0 à ce moment de la partie et ça nous permet de rester devant. »

Sous un autre angle, c'est toujours aussi spectaculaire et Douchez complète sur cette action qui a fait exploser de joie les Parisiens : « Je sens sur le coup que cet arrêt n’est pas simple à effectuer, et donc certainement un peu spectaculaire. Ma réaction et celle de mes partenaires dans la foulée montrent bien que l’on voulait tous aller chercher la qualif’ ce soir-là »

S'il ne s'agissait que d'un arrêt en Coupe de la Ligue, la joie affichée au coup de sifflet final montre bien toute la pression qui pesait sur les épaules parisiennes à ce moment de la saison. Le goal remplaçant en parle d'ailleurs comme un tournant de la saison : « Si on avait encaissé ce but, on aurait pu envisager des prolongations, et cela aurait été forcément plus compliqué de passer. Ce match-là nous a aussi permis de basculer du côté positif, car on venait de perdre à Bastia juste après la trêve (2-4), et là, on a pu entamer notre remontée. Les matches de Coupe peuvent aussi servir à cela. »