Klopp : «On ne peut pas viser la Ligue des Champions uniquement en dépensant de l’argent»

Tombeur du PSG à Anfield avant d'être battu au retour au Parc, Liverpool a terminé deuxième de sa poule en Ligue des champions cette saison derrière Paris, mais s'est qualifié pour les quarts de finale après avoir éliminé le Bayern Munich en huitième. Au micro du Canal Football Club, Jürgen Klopp est revenu sur l'élimination parisienne face à Manchester United et comme beaucoup, il ne comprend toujours pas comment cela a pu arriver : «Ils ont été éliminés à la suite d'un des matches les plus malchanceux que je n'aie jamais vu. En le regardant, je me suis dit à quel point il était impossible pour eux de perdre, mais c'est arrivé».

Pour autant, et comme Thomas Tuchel avant lui, Klopp ne veut pas faire de parallèle avec la remontada du Camp Nou en 2017 : «Cette fois-ci c'était différent. Contre Barcelone, ils étaient meilleurs au premier match et, au retour, Barcelone était au-dessus même si les Parisiens ont finalement été malchanceux. Alors que dans ce cas, Paris a été meilleur tout au long des deux matches et ils sont quand même éliminés, ça c'est très rare», a confié l'Allemand, avant d'ajouter : «On ne peut pas viser la Ligue des Champions uniquement en dépensant de l’argent, ça ne marche pas comme ça. Il faut une bonne organisation, tous les autres clubs ne sont pas aveugles, nous faisons également bien notre travail, donc il faut disposer des bons outils au bon moment. Et Thomas les possède bien évidemment.»

Un Tuchel que connaît Klopp depuis longtemps et dont il apprécie le travail à Paris : «C’est un entraîneur fantastique, on peut vraiment constater son influence. Beaucoup de choses ont changé au PSG, le style de jeu, les tactiques utilisées. Je connais beaucoup de personnes qui ont travaillé avec lui et le respectent énormément», a-t-il glissé, avant d'évoquer leur proximité commune avec leurs joueurs : «Il ne s'agit pas d'être aimé par ses joueurs. Il faut qu'ils soient convaincus que vos décisions sont les bonnes, et plus vous êtes proches de vos joueurs, plus il y a de chances qu'ils le croient. Je ne suis pas parfait, Thomas n'est pas parfait...»