L'absence de Nuno Mendes parmi les causes du passage en 4-3-3

Après un début de saison en boulet de canon, le PSG de Christophe Galtier a clairement ralenti la cadence, à l'image des trois matches nuls consécutifs qu'il vient de signer. Les adversaires se sont adaptés au système parisien et les blessures se sont aussi multipliées côté parisien. Si l'absence de Kimpembe a pu être compensée par le polyvalent et toujour fiable Danilo Pereira, la blessure de Nuno Mendes survenue à Lisbonne il y a dix jours fait mal au PSG.

Si Juan Bernat est un joueur fiable techniquement et désormais en mesure de jouer après deux années de galère suite à sa grave blessure au genou, il n'en reste pas moins très loin d'apporter autant que son concurrent portugais. A tel point que le remplacement de Nuno Mendes par Juan Bernat est même selon L'Equipe « l'une des raisons qui motivent le changement tactique » annoncé, Paris passant d'une défense à trois à une défense à quatre. 

Le latéral espagnol est jugé « moins à l'aise » dans ce rôle de piston que dans une défense à quatre moins exigeante physiquement. C'est notamment dans ce système défensif que Paris avait joué en seconde période face à Reims suite à l'expulsion de Sergio Ramos. Cette semaine, Christophe Galtier a fait travailler les deux systèmes à ses joueurs, mais le travail du 3-4-3 vendredi avait été interprété comme le signe d'un statu quo. Ce samedi, à la veille de la rencontre, c'est de nouveau en 4-3-3 que le PSG a travaillé, confirmant la forte probabilité d'un changement de système plus adapté aux joueurs du moment.

A titre de comparaison, l'OM va de son côté se présenter en 3-4-3, le système préférentiel d'Igor Tudor, et avec ses deux pistons en pleine forme puisqu'aussi bien Clauss sur le côté droit que Nuno Tavares sur le flanc gauche sont parmi les plus grandes satisfactions du début de saison. Plutôt que de tenter l'affrontement direct avec Bernat et Hakimi, Galtier devrait donc privilégier un duel moins frontal avec cette défense à quatre où les latéraux seront moins attendus sur toute la longueur du terrain.