Après le très bon match de Di Maria contre Malmö, la presse du jour décortique l'ailier argentin, avec des angles complètement différents.
Le match d'Angel Di Maria contre Malmö n'a laissé personne insensible vu la qualité de la prestation fournie et la presse du jour revient longuement sur le premier gros match de l'Argentin, avec des angles d'analyse bien différents. L'Équipe se concentre sur le trio offensif qu'il a constitué avec Ibra et Cavani tandis que Le Parisien est allé demander à quelques consultants leur avis sur les qualités affichées par l'Argentin lors de ce premier match réussi.
Le trio Di Maria / Ibra / Cavani
Alors que le match n'a pas spécialement mis en valeur le trio offensif du PSG, L'Équipe consacre un article à ces trois hommes et parle d'un trio qui « a laissé entrevoir son énorme potentiel », tout en précisant qu'il « reste à affiner les automatismes.» Les trois joueurs « doivent encore trouver une certaine complicité dans le jeu et surtout penser collectivement » selon le quotidien qui fait un point sur chacun d'eux. Ibrahimovic s'est «souvent positionné très haut, comme s'il avait compris l'intérêt de rester devant pour profiter des offrandes de Di Maria» et «a donc souvent fermé la porte à Cavani ».
Pour Cavani, l'analyse est profonde et «il est difficile de passer sous silence la joie sélective de l'Uruguayen au moment de sa tête victorieuse. Il n'est pas allé saluer Ibra [...] Cela ne veut pas dire que leur relation s'est refroidie mais Cavani a certainement trouvé le temps long» puisqu'il a souvent dû jouer sur un côté. Malgré ces difficultés à se faire une place dans l'axe, Cavani «a certainement compris, à l'image d'Ibra, tout le bénéfice à tirer de Di Maria.» El Fideo, de son côté, « n'a pas mis longtemps avant de montrer ce qu'il pourrait apporter à ses compères d'attaque», même si l'Argentin « restera tributaire, dans son rôle de distributeur, de l'entente entre Ibra et Cavani...»
L'avis des consultants :
Du côté du Parisien, on a évité l'analyse pour donner la parole à quelques consultants après ce match réussi. Pierre Ducrocq, de France Bleu, livre sa vision sur le joueur : «Le plus flagrant et le plus utile c'est son jeu mi-long et long en première intention. Di Maria est capable quand il reçoit le ballon de contrôler et sur sa 2e touche — si le jeu le demande ou s'il y a un bon appel vertical d'un attaquant — de donner son ballon sans se poser de questions. Il n'y a personne qui faisait ça à part peut-être un peu Pastore, mais pas de manière aussi flagrante, et aussi Verratti, mais seulement dans les 30 à 35 derniers mètres.»
Eric Roy de BeIN Sports revient quant à lui sur sa capacité à accélérer balle au pied : «Il a la même capacité d'accélération que Lucas, mais avec la finition en plus. C'est un déclencheur d'actions qui a une vraie complémentarité avec Cavani et Ibrahimovic, le premier véritable buteur et le second buteur et passeur.» Un avis sur cet aspect du jeu complété par celui de Ducrocq : «Techniquement, ses dribbles quand il est en mouvement et quand il rentre sur son pied gauche sont très intéressants. Il est au-dessus du lot et cela permet d'initier des changements de rythme.»
Ducrocq finit l'analyse du joueur par sa capacité à tirer au but, une nouveauté au PSG : « Il n'hésite pas à frapper des 20 mètres et ça, il y a peu de monde qui le faisait à part Zlatan Ibrahimovic. C'est plutôt un jeu où on cherche à emmener le ballon dans la surface. » La conclusion de l'analyse sur le joueur revient à Eric Roy : « Il a peu de points faibles. Mais automatiquement, il fera des matchs moyens car le football est un jeu où il faut prendre beaucoup de risques. »
