Le PSG n'a touché que 60% de ses droits TV cette saison

À l'annonce de la suspension de la Ligue 1, les diffuseurs du championnat n'avaient pas tardé à réagir en décidant de ne pas verser leurs paiements respectifs prévus à la LFP début avril : 110M€ d'euros pour Canal+ et 42M€ pour BeIN Sports. Face à cette décision aux conséquences économiques importantes - les droits télévisuels représentants 50% du budget de chaque club (hors transferts) - plusieurs présidents de Ligue 1, Nasser Al-Khelaïfi en tête, ont été missionné de négocier avec Maxime Saada, patron de Canal+. 

Et, dans le détail, ce sont les plus gros clubs qui ont été pénalisé. Alors que le (non) versement du 5 avril dernier était en lien avec la « notoriété », le PSG aurait dû toucher 16,12M€ d'euros hors taxes, selon les informations de L'Équipe. Et Brest, dont le président appelle à l'arrêt définitif de la L1, seulement 1,52M€. 

Le prochain versement du 5 juin, lui aussi menacé, est lié au classement du championnat et gratifiera donc logiquement les plus grosses équipes, qui risquent alors d'être une nouvelle fois privées de revenus. Le quotidien sportif indique d'ailleurs que depuis le dernier paiement des diffuseurs (le 5 février), Brest a touché 91% des sommes qu'il doit encaisser au total. Pour le PSG, ce pourcentage s'élève seulement à 60%. 

Face à ces inégalités criantes, et si la situation ne s'améliore pas, un rééquilibrage des droits TV pourrait alors avoir lieu, toujours selon L'Équipe. De quelle manière ? Au début de la saison prochaine, les sommes liées notamment au premier versement de Mediapro (133,3M€) seront versées aux clubs les plus lesés actuellement.