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Messi, son avenir, sa progression, Di Maria, l'entretien complet de Paredes à ESPN

Publié le jeudi 16 décembre 2021 à 19:54 par Fouzia
Il y a une semaine, le milieu argentin du PSG Leando Paredes accordait un long entretien à la chaîne argentine ESPN. L'occasion pour lui d'évoquer longuement Boca Juniors ou la sélection, forcément, mais aussi plusieurs thèmes liés au PSG. Il a notamment été question de l'adaptation de Messi, de Pochettino, de la progression collective de ses deux équipes ou encore de lui en tant que milieu de terrain.

Boca Juniors et le championnat argentin

Tu retourneras à Boca Juniors ? 
« Haha, ce n'est pas du tout d’actualité. Mais un jour, j’espère. C’est toujours un peu compliqué tout ça. La motivation et l’envie sont là, mais ça dépendra de beaucoup de choses. Si je parle avec Román (Riquelme, directeur sportif de Boca Juniors) ? On est en contact, même si ça fait un moment qu’on n’a pas échangé. Mais oui, on se parle. »

Tu suis le championnat argentin ? 
« Dès que je le peux, j’essaye de suivre, non seulement Boca, mais également le championnat entier. J’ai aussi veillé tard pour regarder la finale (de la Coupe d’Argentine, victoire aux TAB 5-4 de Boca vs. Talleres, N.D.L.R.). Ce que j’ai pensé de la finale ? Qu’ils l’ont gagnée, ce qui est le principal. Le jeu n’était pas forcément au rendez-vous, mais à défaut de bien jouer, c’était important de gagner. »

Les critiques sur le jeu du PSG

Tu préfères gagner ou bien jouer ?

« On gagne mais il nous reste toujours ce goût amer de ne pas avoir bien joué »

« Gagner évidemment. Pour moi, tout joueur veut gagner. Ce serait hypocrite de dire le contraire. C’est sûr que si tu arrives à bien jouer, à prendre du plaisir en plus de gagner, c’est l’idéal. Aujourd’hui, c’est ce qui nous arrive en club (au PSG, N.D.L.R.). On ne joue pas de la meilleure des manières. On gagne mais il nous reste toujours ce goût amer de ne pas avoir bien joué. Mais comme je disais, la priorité pour moi, c'est toujours la victoire. »

Sur le jeu décrié et les rumeurs de départ concernant le coach ?
« Nous, on est très sereins. On essaye d’améliorer notre jeu. Le plus important, c’est qu’on gagne en championnat et qu’on est qualifiés en huitièmes de finale de Ligue des Champions. En termes de résultats, tout va bien. Maintenant on doit mieux jouer et on a ce qu’il faut pour le faire. On espère faire mieux l’année prochaine (après la trêve hivernale) que ce qu’on a proposé en cette fin d’année. »

Un déséquilibre à cause des stars ? 

« On a besoin d’un minimum de temps pour apprendre à se connaître »

« On a surtout besoin de temps. Aujourd’hui, on est sous le feu des projecteurs. Tout le monde s’attend à ce qu’on brille et que l’équipe tourne toute seule. Mais ça ne marche pas comme ça. On a besoin d’un minimum de temps pour apprendre à se connaître. Comme je le disais, j’espère qu’on débutera mieux l’année prochaine et qu’on règlera rapidement tous ces détails qui nous manquent. »

Pourquoi la transition plutôt que la possession ?
« Je pense que c'est aussi parce que nos attaquants veulent jouer comme ça. Mais on a les joueurs pour contrôler complètement un match. On n’y arrive pas en ce moment et si on gagne et qu’on marque, c’est parce que nos attaquants font la différence. Mais on a les joueurs qu’il faut pour tenir la balle, jouer avec patience et contrôler le match, ce qui est primordial pour nous. »

Sa situation au PSG

Tu es heureux à Paris ?
« Oui, je suis heureux au club, heureux dans ma vie à Paris. Ma famille s’y sent bien, mes enfants aussi. Donc je suis très heureux et j’espère y rester encore de nombreuses années. »

Un club en France ou ailleurs qui te fait envie ?
« Non, pas du tout, parce que je suis dans un très grand club qui a des objectifs très élevés - et j’espère qu’on les atteindra. Je suis dans un club où évoluent des joueurs de classe mondiale. Je pense que les meilleurs joueurs sont ici aujourd’hui. Donc je profite du club, de mes coéquipiers, de tout le staff qui travaille pour le club. Et je suis heureux. »

Les rumeurs sur ton départ du PSG ?

« Je parle quasiment au quotidien à tout le staff du club et la réalité, c’est que tout le monde est très content »

« Je ne sais vraiment pas d’où ça vient (N.D.L.R. : de FootMercato). Je parle avec le directeur sportif, et les deux me font vraiment confiance et sont contents de moi. Je ne sais pas pourquoi on entend ces rumeurs. Si ça vient de la presse locale ou si c’est le club qui lui souffle ? Non, vraiment, je n’en ai absolument aucune idée. Je parle quasiment au quotidien à tout le staff du club, parce que je suis très impliqué et la réalité, c’est que tout le monde est très content. »

Son statut dans l'équipe 

Les trois de devant déterminent qui joue derrière non ? Tu te sens titulaire ?
« Au-delà des trois de devant, l'entraîneur fait beaucoup tourner. On a un effectif avec tellement de joueurs qui ont le niveau pour être titulaires. C’est pour ça qu’on se concentre seulement sur l’entraînement pour être à la disposition de l’entraîneur et être prêt quand il faut entrer. »

Ça te perturbe autant de changements ? 
« C’est difficile, c’est dur à vivre mais on a conscience que c’est pareil pour le concurrent du même niveau, et chacun peut remplir la même mission. Donc on se prépare pour pouvoir être à 100 % quand c’est à notre tour. C’est d’ailleurs la même chose en sélection où on a connu beaucoup de changements et où tout le monde se tient toujours à disposition. »

Un cohabitation sans drame donc ?
« Oui, ça se passe vraiment très bien. On a un très bon groupe, qui a très envie de progresser parce qu’on sait qu’on peut faire bien mieux que ce qu’on fait en ce moment. Et je crois qu’on est sur la bonne voie. »

L’espagnol omniprésent dans le groupe ?

« Lors des derniers matchs, les onze joueurs alignés parlaient tous espagnol »

« Oui, complètement. Lors des derniers matchs, les onze joueurs alignés parlaient tous espagnol donc… C’est plus facile pour eux de s’adapter à l’espagnol que nous au français, c’est pour ça. (rires) »

Ta place au milieu des cracks ?
« Sincèrement, je répète toujours la même chose, que ce soit ici (en interview) ou auprès de mes amis. Je prends énormément de plaisir à faire mon travail, à venir au club tous les jours, à voir les personnes qui évoluent à mes côtés, qui s’entraînent avec moi. Pour moi, c’est vraiment incroyable. Au début, quand je les regardais jouer, je ne sais pas si je ne réalisais pas, ou si je pensais que je n’étais pas à la hauteur, mais maintenant que je m’entraîne avec eux, j’en suis très fier, c’est une énorme satisfaction et j'en profite à 100 % au quotidien. »

Messi et Di Maria, les amis argentins du PSG

Ta relation avec Messi et Di Maria ?

« On va chercher les enfants ensemble à l’école avec Messi »

« On s’entend très bien. On est pratiquement tous les jours ensemble. On se voit tout le temps tous les trois avec nos familles. Leo encore plus parce qu’on va chercher les enfants ensemble à l’école. Mais quand on se réunit, on est toujours tous les trois. »

L’adaptation de Messi ?
« Il se sent beaucoup mieux aujourd’hui. Les premiers mois ont été compliqués parce que ce n’est pas facile de changer de club, de maison et de ville après autant de temps (à Barcelone). Aujourd’hui, il se sent beaucoup mieux, il est très motivé et j'espère que ça va continuer ainsi. »

Que manque-t-il à Messi sur le terrain ?

« Messi a besoin d’être en contact constant avec le ballon »

« Il a besoin d’être en contact constant avec le ballon, que ce soit pour des touches de balles simples, pour réaliser des changements de rythme ou pour faire une passe décisive. Je pense qu’il a besoin de toucher la balle en permanence pour être dans son match et s’il est dans son match, tout est plus facile pour nous. »

Tous les joueurs n’arrivent pas forcément à combiner avec lui ?

« Marco Verratti aussi a très vite compris Messi »

« Je le connais assez bien et je sais ce qu'il aime, ce qui lui convient. Marco Verratti aussi l’a très vite compris, il s'entend très bien avec lui sur le terrain donc il sait plus ou moins ce qu’il aime. Mais pour d'autres, c'est difficile de savoir ce qu’il veut, ce qu'il aime. Ça fait seulement trois ou quatre mois qu’il joue (avec nous). Ça demande du temps, d’apprendre à se connaître pour savoir comment chacun se déplace sur le terrain. Je crois que c’est de mieux en mieux chaque jour. »

Kylian Mbappé : triste ou heureux ?
« C'est un gars très serein, il a envie de gagner des choses importantes. Pour nous, c'est une opportunité unique. On ne sait pas s'il prolongera ou non au PSG, mais on l’espère. »

Il s’entend mieux avec Messi aujourd’hui ? 
« Ils ont toujours eu la même relation, mais comme je le disais, il faut du temps pour apprendre à se connaître et jouer ensemble. C'est normal d’en passer par là (par les difficultés) mais ça finira par être beaucoup mieux. »

Avec ta capacité de projection, ton intelligence et ton pied droit, tu ne préférerais pas jouer trequartista (N.D.L.R. : n°10 très avancé) plutôt qu’au milieu ?
« Ce serait compliqué de changer maintenant. Je me sens bien, je suis très à l’aise dans ma position actuelle. Je joue comme ça en sélection et au PSG, et ça m’a permis de gagner des choses importantes. Donc ce serait difficile de changer aujourd’hui. »

La Copa America et l'Argentine

En Copa America, tu as alterné entre titularisation et banc. Pourquoi ?
« C’est en partie dû au fait que je n'étais qu'à 100 % après le match contre la Colombie lors des éliminatoires. J’avais un problème aux côtes et je n’étais pas apte à 100 %. J’ai même dû jouer sous infiltration, mais ça ne suffisait pas pour être à mon niveau. Le coach a donc dû prendre des décisions. Il a fait entrer Guido (Rodriguez) qui a fait le travail et qui méritait de jouer à son tour. »

Sans cette victoire en Copa America, de quoi parlerait-on aujourd’hui ?
« Je ne sais pas. Ce serait compliqué, on serait sûrement en train de nous assassiner parce que comme je le répète souvent, le plus important est de gagner, en Argentine encore plus qu'ailleurs. Quand on gagne, tout va bien. On a gagné, on a même souvent bien joué. Après la Copa, quand on a rejoué, tout le monde était content. Vous les journalistes, vous nous avez beaucoup soutenu et ça nous a fait du bien de pouvoir entendre des commentaires positifs quand on allumait la télé. En tout cas, je suis heureux et je profite du moment, de tout ce qui nous arrive et j'espère que ça continuera comme ça. »

Imagine qu’on est déjà au Mondial, jusqu’où arrive l’Argentine ?
« Je crois que l’Argentine peut rivaliser avec n’importe qui. Il est évident qu’on visera le maximum parce qu’on a un effectif important de joueurs très motivés, très ambitieux, qui jouent pour la plupart dans des clubs incroyables où ils ont l’habitude de disputer des choses importantes. Donc on visera évidemment le maximum. »

On dirait un groupe d’amis qui jouent bien ensemble…
« C’est comme ça que je le ressens. J'ai l'impression qu'un groupe incroyable s'est constitué, avec des personnes extraordinaires, des joueurs d’élite, que chacun sait ce qu'il a à faire en sélection et qu’aucun ne se vexe si on lui demande de corriger quelque chose. Peut-être que ça n’aurait pas été possible dans le passé, ou par exemple en club où parfois si tu critiques un joueur, il peut mal le prendre. En tout cas, en sélection aujourd’hui ça n’arrive pas, tout le monde écoute les conseils pour le bien de l’équipe et je pense que dans un groupe, c’est super important. »

Vu de l’extérieur, Messi semble être vraiment le leader de la sélection cette fois…

« Quand on est à Paris, on a toujours hâte de reprendre l’avion et de revenir jouer avec l'équipe nationale »

« Il se sent bien, sur le terrain comme en dehors. Je vois qu’il est heureux, qu’il prend du plaisir, qu'il a toujours envie de jouer. Quand on est à Paris, on a toujours hâte de reprendre l’avion et de revenir jouer avec l'équipe nationale. Parfois les apparences sont trompeuses mais pas là, je peux te l’assurer. Tout le monde est vraiment heureux, profite de chaque moment en sélection, du quotidien et c’est super important. C’est ce qui nous a permis de gagner la Copa et de connaître cette sensation incroyable. »

Vous avez un groupe WhatsApp où vous parlez entre vous d’un peu tout ?
« Oui, on se parle tout le temps. À chaque fois que l'un de nous joue, on essaie de se voir, de discuter après le match… Souvent, on joue en même temps et c’est donc pas possible, mais quand ça l’est, on essaie toujours de se voir. »

La différence entre l'Argentine et les autres sélections

Le format des éliminatoires ne permet pas aux équipes sud-américaines de se jauger par rapport aux équipes européennes. Toi qui affrontes des joueurs européens au quotidien, constates-tu une différence de niveau réelle ?
« Je ne sais pas s'il y a une différence de niveau. Je crois juste que la manière de jouer est différente. En Amérique du Sud, les équipes ne jouent pas toujours le jeu, donnent énormément de coups, font beaucoup de fautes. Ça ne se passe pas comme ça en Europe où tu te dois de jouer. Toutes les équipes essayent de produire du jeu, toutes se découvrent, ce qui t’offre des espaces du coup. Compte tenu de notre forme actuelle, footballistiquement et physiquement parlant, je pense que notre sélection peut rivaliser avec n'importe quelle équipe. »

La France te semble au-dessus des autres ?
« En termes de joueurs, la France est une sélection incroyable. Mais je ne sais pas si elle joue si bien que ça. Elle gagne, oui. Mais pour moi, c’est plutôt l'Espagne qui joue bien. »

La France a gagné la Coupe du Monde en jouant en 4-4-2… 
« Ce serait hypocrite de dire que je préfère bien jouer et voir ensuite où ça nous mène. Non, je préfère gagner et ensuite si on joue bien, c’est encore mieux. Si tu peux gagner en jouant mal ? Oui bien sûr, bien jouer ne te garantit pas de gagner. »

Pourquoi Pochettino est décrié alors que le PSG gagne ?
« Parce qu’on ne joue pas comme on le devrait, et qu’on a les joueurs pour proposer bien mieux que ça. »

L'Argentine joue mieux que la France pour toi ?
« Au niveau du jeu, je pense qu’aujourd’hui on propose bien plus que la France. On a une sélection qui essaie de jouer. Après, s’il faut souffrir, on sait aussi passer en 4-4-2 et laisser faire Lautaro et Leo. Mais si on a l’opportunité de développer notre jeu et contrôler le match, on sait le faire aussi. Je crois qu’on est capables de faire les deux sans problème. »

En parlant de ça, comment juges-tu votre finale contre le Brésil ?
« Parfois, on a très bien joué parce qu’on contrôlait le match. Et parfois, on a dû accepter de souffrir, de défendre à quatre en resserrant les lignes. Et c’est ce qui nous a permis de gagner. »

Parfois vous dominez, vous encaissez un but et la domination passe dans le camp adverse, pourquoi ?
« On a beaucoup progressé sur ce plan-là, surtout après les difficultés rencontrées pendant les qualifications contre l'Uruguay et la Bolivie à domicile, et au Vénézuela. On attendait de marquer pour mieux jouer. On savait qu’il fallait jouer de la même manière avant l’ouverture du score. Et je crois qu’on a progressé depuis la Copa et qu’aujourd’hui, on le fait. »

Avant la finale, y avait-il un complexe d’infériorité par rapport au Brésil ou pas du tout ? En as-tu parlé avec Marquinhos et Neymar par exemple ?
« Non, de notre côté, on avait l’impression que personne n’avait envie de jouer contre l’Argentine. On sait bien jouer quand c’est possible et bien défendre quand il faut souffrir. On est une équipe qui défend, qui pèse, qui met de l’impact, et s’il faut fermer le jeu, on le ferme. Notre sélection a bien travaillé, l’entraîneur a fait ce qu’il fallait pour qu’aujourd’hui on puisse proposer ce style de jeu. »

L’Argentine a-t-elle retrouvé le respect ?
« Déjà lors de la Copa précédente, on avait mieux fini la compétition qu’on ne l’avait commencée. Ensuite, on a continué à progresser pendant les qualifications, et même pendant la compétition. Ce respect,  l’Argentine l’a retrouvé grâce au travail et j’espère qu’on continuera ainsi. »

Quelle part de cette réussite attribues-tu à Scaloni ?
« Une part énorme, parce qu'il est reparti d'un groupe de joueurs très motivés pour jouer en sélection. Il a construit un groupe spectaculaire et grâce au travail réalisé ces dernières années, on a beaucoup progressé. On a retrouvé notre place et remporté la Copa avec ce groupe. C’est grâce à lui qu’on a retrouvé le respect dont on parlait. »

Un mot sur Angel Di Maria qui a beaucoup souffert en sélection et semble heureux aujourd’hui ?

« Di Maria ne demandait même pas à jouer, il voulait juste faire partie du groupe »

« Il en profite à fond. Je me souviens de l’époque où il allait en sélection et qu’il ne se sentait pas bien à cause de toutes les critiques, ou quand il n’était pas sélectionné, qu’il devait rester à Paris et que ça le rendait malheureux. Il ne demandait même pas à jouer, il voulait juste faire partie du groupe, être avec nous parce qu’il voyait comme beaucoup de l’extérieur, que le groupe vivait bien et qu’on pouvait accomplir de grandes choses. Aujourd’hui, je suis très fier en tant qu’ami, de le voir profiter et que ce soit lui qui nous ait offert le but victorieux en finale. »

Tu préfères jouer avec ou sans Rodrigo De Paul à tes côtés? 
« C’est super important de l'avoir à mes côtés. Au-delà de notre amitié en dehors du jeu, rien qu’en se regardant sur le terrain, on sait quoi faire, quoi changer, quoi améliorer, et on le fait bien. On s’entend très bien, sur et en dehors du terrain. »

Son poste devant la défense

Tu sembles plus à l’aise à ton poste. Fini les cartons et les interventions au sol ? 
« Je crois qu'on peut toujours apprendre et s’améliorer. J’ai toujours été conscient de ma marge de progression immense. J’ai beaucoup progressé ces deux dernières années. Aujourd'hui, je me sens très bien, je suis beaucoup plus à l’aise dans cette position et ça me permet de me concentrer à 100 % sur ma progression et mon développement. »

Ça n'a pas dû être facile de te transformer en numéro 5 (N.D.L.R. : milieu devant la défense dans le football argentin). Qu'est-ce qui t’a le plus plu dans le processus et qu’aimes-tu le plus dans ton nouveau poste ?

« Avant, j’avais effectivement tendance à me retrouver facilement au sol, à faire des fautes inutiles et à prendre parfois un carton »

« Ce que j'ai le plus aimé dans ce changement, c’est qu’avant, j’avais effectivement tendance à me retrouver facilement au sol, à faire des fautes inutiles et à prendre parfois un carton et que j’ai beaucoup progressé dans ce domaine ces dernières années. Quant à ce que j’aime le plus dans ma nouvelle position, c'est que je suis en permanence en contact avec le ballon et que je suis toujours face au jeu. Ça a toujours été très important pour moi d'être en contact avec la balle et aujourd'hui, je me sens très à l'aise comme ça. »

Parmi toutes tes qualités, il y a ton pied droit. Tu dois te projeter pour tirer et qu’on en profite. C’est une consigne en sélection ou à Paris ?
« C’est compliqué parce qu’on a un milieu de terrain très offensif dans les deux équipes, en plus des autres talents en sélection comme à Paris, donc c’est difficile de se lâcher complètement. On doit assurer un équilibre à l’équipe et aujourd’hui, on pense plus à ça qu’autre chose. »

Verratti est ton ami en plus d’être ton coéquipier. Comment voit-il la confrontation potentielle avec le Portugal de Cristiano puisque l’un des deux n’ira pas au Mondial ?
« C’est dur pour eux (l’Italie) parce qu’ils se sentaient très bien, que la qualification ne dépendait que d’eux… Après ce qu'il s'est passé, ils sont vraiment inquiets. Même s’ils ont encore leur destin entre les mains, ils savent que ce sera compliqué. »


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